Ankara - L'ambassade d'Iran à Ankara a été placée sous haute sécurité lundi après une menace d'attentat-suicide par une personne se présentant comme liée au groupe Etat islamique (EI), selon l'ambassadeur Mohammad Ebrahim Taherian.
Les médias turcs avaient rapporté dans la matinée que l'ambassade avait été évacuée après une alerte à la bombe. Un photographe de l'AFP a constaté que la rue de l'ambassade avait été en partie fermée à la circulation et que de nombreux policiers étaient déployés sur place et fouillaient les voitures présentes.
M. Taherian, cité par l'agence officielle iranienne Irna, a déclaré que "l'attentat suicide contre l'ambassade n'était qu'une menace".
"La menace a été proférée par une personne se présentant comme liée à (l'EI)", a-t-il ajouté. "La police turque a intensifié les mesures de sécurité autour de l'ambassade en réaction".
Il a toutefois souligné qu'il n'y avait eu aucune explosion, et démenti l'évacuation de l'ambassade.
Un peu plus tôt, le ministère iranien des Affaires étrangères a qualifié de "pur mensonge" des informations selon lesquelles le bâtiment diplomatique "aurait été visé par un éventuel attentat", et a démenti l'évacuation des lieux.
"Le personnel de notre ambassade est présent sur son lieu de travail, en parfaite santé, en sécurité, et occupé à ses tâches quotidiennes", a écrit le ministère dans un communiqué publié sur son site internet.
La Turquie a été frappée en 2015 et 2016 par de nombreux attentats sanglants, attribués ou revendiqués par l'EI et les rebelles kurdes.
Le dernier attentat d'envergure en Turquie remonte à la nuit du Nouvel An 2017. Un membre de l'EI avait alors attaqué une discothèque à Istanbul avec un fusil d'assaut, faisant 39 morts.
Depuis lors, la Turquie reste sous haute sécurité et les autorités mènent régulièrement des vagues d'arrestations de membres présumés de l'EI et du PKK.
Les médias turcs avaient rapporté dans la matinée que l'ambassade avait été évacuée après une alerte à la bombe.
M. Taherian, cité par l'agence officielle iranienne Irna, a déclaré que "l'attentat suicide contre l'ambassade n'était qu'une menace".
"La menace a été proférée par une personne se présentant comme liée à (l'EI)", a-t-il ajouté. "La police turque a intensifié les mesures de sécurité autour de l'ambassade en réaction".
Il a toutefois souligné qu'il n'y avait eu aucune explosion, et démenti l'évacuation de l'ambassade.
Un peu plus tôt, le ministère iranien des Affaires étrangères a qualifié de "pur mensonge" des informations selon lesquelles le bâtiment diplomatique "aurait été visé par un éventuel attentat", et a démenti l'évacuation des lieux.
"Le personnel de notre ambassade est présent sur son lieu de travail, en parfaite santé, en sécurité, et occupé à ses tâches quotidiennes", a écrit le ministère dans un communiqué publié sur son site internet.
La Turquie a été frappée en 2015 et 2016 par de nombreux attentats sanglants, attribués ou revendiqués par l'EI et les rebelles kurdes.
Le dernier attentat d'envergure en Turquie remonte à la nuit du Nouvel An 2017. Un membre de l'EI avait alors attaqué une discothèque à Istanbul avec un fusil d'assaut, faisant 39 morts.
Depuis lors, la Turquie reste sous haute sécurité et les autorités mènent régulièrement des vagues d'arrestations de membres présumés de l'EI et du PKK.