Vendredi 10 octobre, une longue réunion s'est tenue entre différentes forces politiques de droite et de gauche avec le président de la République. À la sortie de l'Élysée, les écologistes ont affirmé qu'Emmanuel Macron n'a pas choisi de nommer un Premier ministre de gauche.
"Heureusement que les Français n'assistent pas à ce genre de réunion." Vendredi 10 octobre, la secrétaire nationale des écologistes a indiqué à la presse que la gauche, du Parti socialiste au Parti communiste, ne sera pas nommée à Matignon. Marine Tondelier s'est dite "sidérée". "Nous sortons sidérées (…) avec aucune réponse sur rien, si ce n'est que le prochain Premier ministre ne sera pas de notre camp politique", indique Marine Tondelier au sortir de l'Élysée.
"Nous n'avons pas vu d'éclaircies"
Seul bon point, selon la gauche hors LFI, la patronne des écologistes indique que le sujet de la réforme des retraites a été évoqué. "Non pas pour avancer sur l'abrogation ou avancer sur la suspension, mais pour dire que peut-être on pourrait décaler dans le temps la mesure sur l'âge uniquement, et pas celle sur le nombre de trimestres". Une suspension de la réforme sans le dire ?
Interrogé au micro de France Info, le dirigeant du Parti communiste Fabien Roussel a indiqué qu'un des arguments du chef de l'État était le nombre de députés contenus dans le socle commun. "Dans les réponses du président, nous n'avons pas vu d'éclaircies", a-t-il indiqué. Un autre participant cité dans le Parisien confirme que le prochain locataire de Matignon sera "issu du socle commun", et nommé vendredi 10 octobre au soir.