Cheikh Niass, le directeur général du Groupe Walfadjri
Une initiative visant à apporter un soutien financier au groupe Walfadjri à travers les réseaux sociaux a été stoppée par les autorités sénégalaises. C’est le groupe médiatique qui en a fait la révélation à travers un message relayée sur plusieurs plateformes.
Sur la plateforme de transaction WAVE, une entité dénommée ‘’Fondation Walfadjri’’ avait commencé à réceptionner les contributions individuelles et collectives. L’opération semblait aller vers un succès retentissant au vu de la consistance des sommes déjà collectées très tôt. Mais l’Etat est entré dans la danse. L’initiative est plombée prématurément avec WAVE.
Sur les réseaux sociaux, la marque au pingouin est à la fois interpellée et vilipendée pour avoir cédé aux « menaces » de l’Etat sénégalais. Des appels à boycotter les transactions sur sa plateforme commencent à circuler. Elle a dû réagir en ces termes :
Un internaute ulcéré attaque l’opérateur américain installé au Sénégal : « la base légale de cette décision doit être exigée par WAVE (du gouvernement sénégalais) et communiquée à tous ses clients. »
Cet élan de solidarité à l’endroit du Groupe Walfadjri se voulait une réponse « citoyenne » à la suspension sans préavis de la télévision privée Walf FM pour une durée de trente jours à partir du 1er juin 2023 décidée par le ministre de la Communication Moussa Bocar Thiam.
La direction du groupe médiatique avait aussitôt annoncé le placement en chômage technique des employés en attendant la formalisation d’une mesure plus radicale pour « sauver l’entreprise » : le recours aux licenciements collectifs. (IMPACT.SN)
« L’Etat vient de demander la suspension de notre compte de paiement Fondation Walfadjri sur la plateforme WAVE. Même le fait de voir les populations aider Walfadjri les dérange. Mais tant qu’il y a de la vie, il y aura de l’espoir et Walfadjri vivra et vaincra… »
Sur la plateforme de transaction WAVE, une entité dénommée ‘’Fondation Walfadjri’’ avait commencé à réceptionner les contributions individuelles et collectives. L’opération semblait aller vers un succès retentissant au vu de la consistance des sommes déjà collectées très tôt. Mais l’Etat est entré dans la danse. L’initiative est plombée prématurément avec WAVE.
Sur les réseaux sociaux, la marque au pingouin est à la fois interpellée et vilipendée pour avoir cédé aux « menaces » de l’Etat sénégalais. Des appels à boycotter les transactions sur sa plateforme commencent à circuler. Elle a dû réagir en ces termes :
« Sur décision des autorités, les opérations de paiements destinés à Walfadjri ont été suspendus. Nous sommes tenus de nous conformer aux réquisitions des services compétents. »
Un internaute ulcéré attaque l’opérateur américain installé au Sénégal : « la base légale de cette décision doit être exigée par WAVE (du gouvernement sénégalais) et communiquée à tous ses clients. »
« L’Etat coupe de façon arbitraire le signal de l’un des médias les plus importants du Sénégal qui envoie son personnel en chômage technique. Les citoyens se mobilisent pour sauver le média. L’opérateur (ndlr : qui héberge la plateforme recueillant les aides financières au média) est sommé (par l’Etat) d’arrêter la campagne de solidarité », s’insurge Seydi Gassam, directeur exécutif d’Amnesty International Sénégal.
Cet élan de solidarité à l’endroit du Groupe Walfadjri se voulait une réponse « citoyenne » à la suspension sans préavis de la télévision privée Walf FM pour une durée de trente jours à partir du 1er juin 2023 décidée par le ministre de la Communication Moussa Bocar Thiam.
La direction du groupe médiatique avait aussitôt annoncé le placement en chômage technique des employés en attendant la formalisation d’une mesure plus radicale pour « sauver l’entreprise » : le recours aux licenciements collectifs. (IMPACT.SN)