Renseignement, écoutes et armement : Comment Israël tisse sa toile en Afrique

Lundi 25 Octobre 2021

Implantés de longue date sur le continent, ces sociétés, hommes d’affaires ou consultants israéliens profitent de leurs entrées dans les cercles des pouvoirs locaux pour servir indirectement les intérêts de leur mère patrie. (…) Derrière tout ça, au-delà des relations d’État à État, il existe une face un peu plus sombre, d’Abidjan à Yaoundé, à laquelle JA a choisi de s’intéresser.
 
Une diplomatie parallèle faite d’hommes d’affaires, de consultants en tous genres et d’entreprises présents de longue date sur le continent et qui servent indirectement les intérêts de leur mère patrie. Ils s’appellent Eran Moas, Gaby Peretz, Didier Sabag, Orland Barak, Hubert Haddad, Eran Romano ou encore Igal Cohen, arpentent les palais présidentiels et ont comme domaines de prédilection le renseignement, les écoutes, la cybersécurité, l’armement, servant de porte d’entrée aux entreprises de leur pays.
 
Ces dernières dominent depuis plusieurs années le marché des écoutes et de la surveillance électronique en Afrique subsaharienne. Les plus connues sont NSO, fondée par Shalev Hulio qui fabrique le célèbre logiciel espion Pegasus, et Verint. On peut citer également Mer Group (Congo, Guinée, Nigeria, RD Congo, où elle équipe l’Agence nationale de renseignement), ou encore Elbit Systems (Afrique du Sud, Angola, Éthiopie, Nigeria…). (Jeune Afrique)
 
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