Avant d'être élu président de la France, Emmanuel Macron a entretenu une relation étroite avec Uber alors qu'il était ministre de l'Economie du pays. Des messages texte et des courriels divulgués révèlent que lorsqu'Uber était confronté à des obstacles réglementaires en France, les dirigeants de l'entreprise avaient des lignes directes avec Macron.
En 2015, lorsqu'un fonctionnaire français a interdit Uber à Marseille, Macron a envoyé un SMS à un dirigeant d'Uber : "Je vais m'en occuper personnellement." La même année, Macron a dit au PDG d'Uber, Travis Kalanick, que le ministre de l'Intérieur de l'époque, Bernard Cazeneuve - qu'Uber percevait comme pro-taxi et un obstacle politique en France - avait accepté de "faire taire les taxis" pendant que Macron travaillait à l'assouplissement des réglementations qui affectaient Uber.
Trois jours plus tard, les autorités ont fait une descente dans les bureaux parisiens d'Uber, et un dirigeant de l'entreprise a demandé à Macron de faire reculer les régulateurs. De 2014 à 2016, les représentants d'Uber et Macron ont eu plus d'une douzaine de communications secrètes, dont au moins quatre réunions.
En réponse aux questions du partenaire de l'ICIJ, Le Monde, le bureau du président français n'a pas commenté la relation entre Macron et Uber, sauf pour dire qu'en tant que ministre de l'économie, il a rencontré de nombreux représentants d'entreprises du secteur des services qui faisaient face à des obstacles réglementaires.
ICIJ
En 2015, lorsqu'un fonctionnaire français a interdit Uber à Marseille, Macron a envoyé un SMS à un dirigeant d'Uber : "Je vais m'en occuper personnellement." La même année, Macron a dit au PDG d'Uber, Travis Kalanick, que le ministre de l'Intérieur de l'époque, Bernard Cazeneuve - qu'Uber percevait comme pro-taxi et un obstacle politique en France - avait accepté de "faire taire les taxis" pendant que Macron travaillait à l'assouplissement des réglementations qui affectaient Uber.
Trois jours plus tard, les autorités ont fait une descente dans les bureaux parisiens d'Uber, et un dirigeant de l'entreprise a demandé à Macron de faire reculer les régulateurs. De 2014 à 2016, les représentants d'Uber et Macron ont eu plus d'une douzaine de communications secrètes, dont au moins quatre réunions.
En réponse aux questions du partenaire de l'ICIJ, Le Monde, le bureau du président français n'a pas commenté la relation entre Macron et Uber, sauf pour dire qu'en tant que ministre de l'économie, il a rencontré de nombreux représentants d'entreprises du secteur des services qui faisaient face à des obstacles réglementaires.
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