On l’avait revu au procès de Khalifa Ababacar Sall, au mois de février dernier. Il était là à titre de «témoin» particulier en faveur du maire de Dakar. Affaibli, un peu hagard des fois, l’ouïe pas très au point qui poussait les avocats à venir parler près de ses oreilles. Le verbe saccadé par moment, il semblait toutefois avoir toute sa tête avec lui, les idées bien en place, les souvenirs vifs.
Ce vendredi là, il avait attendu durant plusieurs heures, avec d’autres témoins, dans une salle inconfortable attenante au lieu des débats. C’est aux environs de 13 heures qu’un des conseils de la défense avait suggéré au président du tribunal de surseoir aux plaidoiries pour libérer Mamadou Diop en regard de son état de santé et de son âge. Le juge Malick Lamotte avait dit oui illico. Comme un ultime égard de la Justice sénégalaise, magistrats et barreau confondus, à un des leurs qui s’apprêtait à leur dire «Adieu».
Mamadou Diop est donc décédé ce jour des suites d’une longue maladie qui l’a éloigné des médias et de la vie publique depuis plusieurs mois ou années, informent des proches de sa famille. Magistrat, colonel de gendarmerie, puis avocat, «Diop le maire», comme on l’appelait affectueusement, a présidé aux destinées de la ville de Dakar durant près de décennies.
Nous présentons à sa famille, à ses parents, proches et alliés, ainsi qu’aux militants de sa formation politique, nos condoléances attristées.
Ce vendredi là, il avait attendu durant plusieurs heures, avec d’autres témoins, dans une salle inconfortable attenante au lieu des débats. C’est aux environs de 13 heures qu’un des conseils de la défense avait suggéré au président du tribunal de surseoir aux plaidoiries pour libérer Mamadou Diop en regard de son état de santé et de son âge. Le juge Malick Lamotte avait dit oui illico. Comme un ultime égard de la Justice sénégalaise, magistrats et barreau confondus, à un des leurs qui s’apprêtait à leur dire «Adieu».
Mamadou Diop est donc décédé ce jour des suites d’une longue maladie qui l’a éloigné des médias et de la vie publique depuis plusieurs mois ou années, informent des proches de sa famille. Magistrat, colonel de gendarmerie, puis avocat, «Diop le maire», comme on l’appelait affectueusement, a présidé aux destinées de la ville de Dakar durant près de décennies.
Nous présentons à sa famille, à ses parents, proches et alliés, ainsi qu’aux militants de sa formation politique, nos condoléances attristées.