Des manifestations devant la Cour suprême des Etats-Unis
Dans la nuit de mercredi à jeudi, la plus haute instance judiciaire américaine a refusé de suspendre une loi du Texas qui interdit d’avorter après six semaines de grossesse.
La Cour suprême des États-Unis a offert une victoire majeure aux opposants à l’avortement dans la nuit de mercredi à jeudi, en refusant de suspendre une loi du Texas qui interdit d’avorter après six semaines de grossesse même en cas de viol ou d’inceste.
La haute juridiction, saisie en urgence par des défenseurs du droit à l’avortement, ne se prononce pas sur la constitutionnalité de la loi entrée en vigueur 24 heures plus tôt dans ce vaste État conservateur, mais elle invoque «des questions de procédures complexes et nouvelles» pour la laisser en place tant que la bataille judiciaire se poursuit.
Sa décision a été prise à une courte majorité de cinq magistrats sur neuf, dont trois ont été choisis par Donald Trump pour leur opposition à l’avortement. Elle représente donc aussi une victoire a posteriori pour l’ancien président et ses alliés conservateurs.
«Les républicains avaient promis de faire tomber Roe v. Wade et ils ont réussi», a immédiatement tweeté l’élue démocrate Alexandria Ocasio-Cortez, en référence à l’arrêt emblématique de la Cour suprême qui, en 1973, a reconnu le droit à l’avortement aux États-Unis.
De fait, la loi texane est la plus restrictive autorisée à entrer en vigueur depuis près d’un demi-siècle.
«Tête dans le sable»
Se distançant des autres juges conservateurs, son chef John Robert a fait savoir qu’il aurait bloqué cette loi «sans précédent», en attendant un examen de fond.
Les trois juges progressistes ont également exprimé leur opposition à une décision jugée «stupéfiante» par la magistrate Sonia Sotomayor qui a reproché à la majorité «de se mettre la tête dans le sable» face à une loi «imaginée pour empêcher les femmes d’exercer leurs droits constitutionnels et échapper à un examen en justice».
Le président démocrate Joe Biden avait lui aussi dénoncé plus tôt une loi «radicale» qui «restreint l’accès des femmes aux soins de santé dont elles ont besoin, notamment dans les communautés de couleur ou à faibles revenus et délègue, de façon scandaleuse, à des citoyens privés les poursuites contre ceux qui pourraient aider» ces femmes. (AFPE)
La Cour suprême des États-Unis a offert une victoire majeure aux opposants à l’avortement dans la nuit de mercredi à jeudi, en refusant de suspendre une loi du Texas qui interdit d’avorter après six semaines de grossesse même en cas de viol ou d’inceste.
La haute juridiction, saisie en urgence par des défenseurs du droit à l’avortement, ne se prononce pas sur la constitutionnalité de la loi entrée en vigueur 24 heures plus tôt dans ce vaste État conservateur, mais elle invoque «des questions de procédures complexes et nouvelles» pour la laisser en place tant que la bataille judiciaire se poursuit.
Sa décision a été prise à une courte majorité de cinq magistrats sur neuf, dont trois ont été choisis par Donald Trump pour leur opposition à l’avortement. Elle représente donc aussi une victoire a posteriori pour l’ancien président et ses alliés conservateurs.
«Les républicains avaient promis de faire tomber Roe v. Wade et ils ont réussi», a immédiatement tweeté l’élue démocrate Alexandria Ocasio-Cortez, en référence à l’arrêt emblématique de la Cour suprême qui, en 1973, a reconnu le droit à l’avortement aux États-Unis.
De fait, la loi texane est la plus restrictive autorisée à entrer en vigueur depuis près d’un demi-siècle.
«Tête dans le sable»
Se distançant des autres juges conservateurs, son chef John Robert a fait savoir qu’il aurait bloqué cette loi «sans précédent», en attendant un examen de fond.
Les trois juges progressistes ont également exprimé leur opposition à une décision jugée «stupéfiante» par la magistrate Sonia Sotomayor qui a reproché à la majorité «de se mettre la tête dans le sable» face à une loi «imaginée pour empêcher les femmes d’exercer leurs droits constitutionnels et échapper à un examen en justice».
Le président démocrate Joe Biden avait lui aussi dénoncé plus tôt une loi «radicale» qui «restreint l’accès des femmes aux soins de santé dont elles ont besoin, notamment dans les communautés de couleur ou à faibles revenus et délègue, de façon scandaleuse, à des citoyens privés les poursuites contre ceux qui pourraient aider» ces femmes. (AFPE)