Les candidats de la majorité présidentielle sont arrivés en tête, mais la Nupes (LFI, EELV, PS, PC) a néanmoins réalisé une percée, lors du vote des Français de l'étranger dimanche 5 juin, à une semaine du premier tour.
Si, à une semaine du premier tour, les candidats de la majorité présidentielle sont arrivés en tête des votes des Français de l'étranger, l'alliance de gauche Nupes s'est souvent placée en deuxième position, et en première dans deux des onze circonscriptions concernées, selon des résultats définitifs publiés ce lundi 6 juin.
La Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) de Jean-Luc Mélenchon est notamment arrivée en tête dans la 5e circonscription (Espagne, Monaco, Portugal et Andorre) où Manuel Valls a été éliminé dès le premier tour. Elle l'est aussi en Afrique de l'Ouest et au Maghreb, dans la 9e circonscription où son candidat, le diplomate Karim Ben Cheikh, est arrivé devant la candidate de la macronie, l'ex-ministre Elisabeth Moreno.
Partout ailleurs, les candidats de la majorité présidentielle sont arrivés en tête, à l'exception de la 8e circonscription, qui regroupe huit pays du pourtour méditerranéen, dont Israël et l'Italie, et où le député sortant (UDI) Habib Meyer est en tête.
Dans la 6e circonscription (Suisse), le député sortant en rupture avec le parti présidentiel, Joachim Son-Forget, a été éliminé dès le premier tour. Au centre de multiples polémiques, il a été largement écarté par les électeurs au profit du candidat de la macronie, l'économiste et proche du président Emmanuel Macron, Marc Ferracci. Là encore, la Nupes est en deuxième position avec Magali Mangin.
Le taux de participation, qui avait atteint 19,1% au premier tour en 2017, est resté faible, compris entre 29,8% dans la 7e circonscription (Europe centrale et orientale) et 12,08% dans la 8e.
Jean-Luc Mélenchon prochain Premier ministre ?
Dans la soirée, Jean-Luc Mélenchon a demandé à nouveau à Emmanuel Macron de le nommer Premier ministre si la coalition de gauche gagne les législatives, estimant que dans "tous les pays du monde, le roi ou le président désigne le chef de la majorité qui est en place".
Alors que le candidat malheureux à la présidentielle fait campagne avec le slogan "Jean-Luc Mélenchon Premier ministre", Emmanuel Macron a affirmé vendredi dans un entretien à la presse régionale qu'"aucun parti politique ne peut imposer un nom au président", lequel "choisit la personne qu'il nomme Premier ministre en regardant le Parlement".
"En effet", lui a répondu sur LCI le patron de LFI qui mène l'alliance Nupes de gauche, mais "je propose qu'on en reste à des choses raisonnables" : "ça sert à rien de se payer en plus une crise institutionnelle". "Si elle a lieu et que le président veut la déclencher, il donnera l'impression qu'il ne supporte jamais la démocratie. Ça serait une erreur de sa part, il a tort", a-t-il ajouté.
En cas de victoire de la coalition de gauche, Jean-Luc Mélenchon n'a en revanche pas répondu quant à savoir s'il soutiendrait un autre Premier ministre que lui, mais issu de son camp. Le député des Bouches-du-Rhône, qui n'est pas candidat à sa propre succession aux législatives, a par ailleurs critiqué Emmanuel Macron qui avait fait observer qu'"il est rare de gagner une élection à laquelle on ne se présente pas".
"Puisque vous y allez par ce chemin, Jean Castex était-il élu (au Parlement) lorsqu'il a été nommé Premier ministre ? Non", a-t-il rappelé, citant également les exemples de Georges Pompidou et Raymond Barre. "Alors qu'est-ce que c'est que cette invention de dernière minute ?", a-t-il encore fustigé. Interrogé sur des "discussions en cours" avec les représentants du PS, du PCF et de EELV, membres de la coalition pour former un éventuel gouvernement, Jean-Luc Mélenchon a répondu "bien sûr".
En reconnaissant qu'il "y a déjà des divergences" avec ses partenaires, il a expliqué que, s'il arrivait aux responsabilités, sa "logique" serait "on discute jusqu'à ce qu'on ait tout bien compris et qu'on sache vraiment si on est en désaccord".
Selon plusieurs sondages, la majorité présidentielle (Ensemble !) arriverait en tête en nombre de sièges à l'issue du second tour, devant la Nupes (LFI, EELV, PS, PC), devant LR et le RN. (Orange & Média Services)
Si, à une semaine du premier tour, les candidats de la majorité présidentielle sont arrivés en tête des votes des Français de l'étranger, l'alliance de gauche Nupes s'est souvent placée en deuxième position, et en première dans deux des onze circonscriptions concernées, selon des résultats définitifs publiés ce lundi 6 juin.
La Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) de Jean-Luc Mélenchon est notamment arrivée en tête dans la 5e circonscription (Espagne, Monaco, Portugal et Andorre) où Manuel Valls a été éliminé dès le premier tour. Elle l'est aussi en Afrique de l'Ouest et au Maghreb, dans la 9e circonscription où son candidat, le diplomate Karim Ben Cheikh, est arrivé devant la candidate de la macronie, l'ex-ministre Elisabeth Moreno.
Partout ailleurs, les candidats de la majorité présidentielle sont arrivés en tête, à l'exception de la 8e circonscription, qui regroupe huit pays du pourtour méditerranéen, dont Israël et l'Italie, et où le député sortant (UDI) Habib Meyer est en tête.
Dans la 6e circonscription (Suisse), le député sortant en rupture avec le parti présidentiel, Joachim Son-Forget, a été éliminé dès le premier tour. Au centre de multiples polémiques, il a été largement écarté par les électeurs au profit du candidat de la macronie, l'économiste et proche du président Emmanuel Macron, Marc Ferracci. Là encore, la Nupes est en deuxième position avec Magali Mangin.
Le taux de participation, qui avait atteint 19,1% au premier tour en 2017, est resté faible, compris entre 29,8% dans la 7e circonscription (Europe centrale et orientale) et 12,08% dans la 8e.
Jean-Luc Mélenchon prochain Premier ministre ?
Dans la soirée, Jean-Luc Mélenchon a demandé à nouveau à Emmanuel Macron de le nommer Premier ministre si la coalition de gauche gagne les législatives, estimant que dans "tous les pays du monde, le roi ou le président désigne le chef de la majorité qui est en place".
Alors que le candidat malheureux à la présidentielle fait campagne avec le slogan "Jean-Luc Mélenchon Premier ministre", Emmanuel Macron a affirmé vendredi dans un entretien à la presse régionale qu'"aucun parti politique ne peut imposer un nom au président", lequel "choisit la personne qu'il nomme Premier ministre en regardant le Parlement".
"En effet", lui a répondu sur LCI le patron de LFI qui mène l'alliance Nupes de gauche, mais "je propose qu'on en reste à des choses raisonnables" : "ça sert à rien de se payer en plus une crise institutionnelle". "Si elle a lieu et que le président veut la déclencher, il donnera l'impression qu'il ne supporte jamais la démocratie. Ça serait une erreur de sa part, il a tort", a-t-il ajouté.
En cas de victoire de la coalition de gauche, Jean-Luc Mélenchon n'a en revanche pas répondu quant à savoir s'il soutiendrait un autre Premier ministre que lui, mais issu de son camp. Le député des Bouches-du-Rhône, qui n'est pas candidat à sa propre succession aux législatives, a par ailleurs critiqué Emmanuel Macron qui avait fait observer qu'"il est rare de gagner une élection à laquelle on ne se présente pas".
"Puisque vous y allez par ce chemin, Jean Castex était-il élu (au Parlement) lorsqu'il a été nommé Premier ministre ? Non", a-t-il rappelé, citant également les exemples de Georges Pompidou et Raymond Barre. "Alors qu'est-ce que c'est que cette invention de dernière minute ?", a-t-il encore fustigé. Interrogé sur des "discussions en cours" avec les représentants du PS, du PCF et de EELV, membres de la coalition pour former un éventuel gouvernement, Jean-Luc Mélenchon a répondu "bien sûr".
En reconnaissant qu'il "y a déjà des divergences" avec ses partenaires, il a expliqué que, s'il arrivait aux responsabilités, sa "logique" serait "on discute jusqu'à ce qu'on ait tout bien compris et qu'on sache vraiment si on est en désaccord".
Selon plusieurs sondages, la majorité présidentielle (Ensemble !) arriverait en tête en nombre de sièges à l'issue du second tour, devant la Nupes (LFI, EELV, PS, PC), devant LR et le RN. (Orange & Média Services)