Le pouvoir algérien face à la contestation populaire

Samedi 2 Mars 2019

Des affrontements entre policiers et manifestants à Alger, tout près de la présidence... Le symbole fort d'une révolte sans précédent contre le pouvoir algérien depuis 20 ans.
 
En annonçant sa candidature à la présidentielle du 18 avril pour un 5ème mandat, Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 1999, mais handicapé à la suite des séquelles d'un AVC depuis 2013, a mis le feu aux poudres.
 
Un décès lors de la manifestation vendredi
Un homme est mort lors de la manifestation de vendredi. Le bilan de la mobilisation fait également état de 7 blessés côté manifestants, et de 56 blessés côté policiers.
Mais dans l'ensemble, les manifestations sont restées pacifiques. En province, elles se sont globalement terminées sans incidents.
 
Quelle réaction du camp Bouteflika ?         
 
Les manifestants attendent désormais la réponse du camp présidentiel.
Hospitalisé en Suisse depuis six jours, Abdelaziz Bouteflika célèbre ce samedi ses 82 ans. Cependant, aucune disposition légale n'oblige un candidat à se présenter en personne au Conseil constitutionnel pour y déposer son dossier.
 
Alors que sa candidature doit être déposée avant dimanche, la date limite, le camp présidentiel n'a pas réagi officiellement à cette nouvelle mobilisation des Algériens.
 
Toute la semaine, le camp présidentiel a cependant réaffirmé que la contestation n'empêcherait pas le scrutin de se tenir dans les délais et que le dossier de candidature du chef de l'Etat serait remis dimanche au Conseil constitutionnel. (euronews)
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