Le pape François, chef de l'Eglise catholique
Le Vatican a sanctionné deux nouveaux évêques polonais pour avoir couvert des cas d’agressions sexuelles contre des mineurs par des membres du clergé, a annoncé vendredi l’épiscopat de Pologne.
Le Vatican a sanctionné deux nouveaux évêques polonais pour avoir couvert des cas d’agressions sexuelles contre des mineurs par des membres du clergé, a annoncé vendredi l’épiscopat de Pologne.
Il s’agit de l’évêque doyen de Zielona Gora et Gorzow (sud-ouest), Mgr Stefan Regmunt, et de l’évêque émérite de Kalisz (centre), Mgr Stanislaw Napierala, selon deux communiqués publiés par le service de presse de la conférence épiscopale polonaise.
Les deux textes évoquent des « négligences » dans le traitement des cas « d’agressions à l’égard de mineurs perpétrées par des prêtres » dans leurs diocèses respectifs.
Les deux évêques se sont vu interdire les célébrations publiques et sont tenus de participer au financement d’une fondation de protection de mineurs au sein de la communauté catholique.
Il s’agit d’un nouvel épisode dans une longue série d’accusations de sévices sexuels qui ébranle la puissante Église catholique polonaise.
En mai, deux autres évêques polonais ont été sanctionnés par le Vatican pour les mêmes motifs, alors qu’en mars, le parquet polonais avait été saisi d’une plainte contre le cardinal Stanislaw Dziwisz, très proche de Jean Paul II, et trois autres évêques pour la dissimulation d’affaires pédophiles dans l’Eglise.
Selon les médias polonais, le Vatican a aussi ouvert une enquête sur Mgr Dziwisz, et des prêtres ont déjà été interrogés.
« J’ai été interrogé directement par le cardinal (italien, ndlr) Angelo Bagnasco... C’était un interrogatoire classique, dont toutes les règles ont été observées », a déclaré à la radio commerciale RMF FM le père Tadeusz Isakowicz-Zalewski, très engagé dans la poursuite des cas de pédophilie au sein de l’Eglise catholique.
« J’ai compris qu’il s’agit aussi d’une (mission de) reconnaissance sur ces questions en Pologne », a-t-il ajouté.
L’an dernier, le Vatican a prononcé des sanctions contre un cardinal polonais de 97 ans, Henryk Gulbinowicz, mort depuis, à la suite d’une enquête dont la nature n’a pas été précisée mais qui porte, selon les médias, sur des agressions sexuelles présumées, et contre l’évêque Edward Janiak en raison de soupçons d’avoir dissimulé des cas de pédocriminalité.
De même, Slawoj Leszek Glodz, l’archevêque de Gdansk connu pour son style de vie haut de gamme et son amour du luxe, a démissionné à la suite d’accusations de harcèlement de prêtres et de manque de réaction face aux allégations d’agressions sexuelles. La semaine dernière, Mgr Glodz s’est fait élire maire d’un petit village de Piaski, dans le nord-est du pays.
Lundi prochain, l’Eglise catholique polonaise doit publier des données statistiques sur des agressions sexuelles contre les mineurs au sein des fidèles.
Les évêques polonais ont été convoqués au complet au Vatican à l’automne prochain pour une visite urgente, qui pourrait porter justement sur les cas de dissimulations d’agressions sexuelles, selon les médias polonais.
Selon l’épiscopat, il s’agit d’une visite régulière après celle de 2014. (AFP)
Le Vatican a sanctionné deux nouveaux évêques polonais pour avoir couvert des cas d’agressions sexuelles contre des mineurs par des membres du clergé, a annoncé vendredi l’épiscopat de Pologne.
Il s’agit de l’évêque doyen de Zielona Gora et Gorzow (sud-ouest), Mgr Stefan Regmunt, et de l’évêque émérite de Kalisz (centre), Mgr Stanislaw Napierala, selon deux communiqués publiés par le service de presse de la conférence épiscopale polonaise.
Les deux textes évoquent des « négligences » dans le traitement des cas « d’agressions à l’égard de mineurs perpétrées par des prêtres » dans leurs diocèses respectifs.
Les deux évêques se sont vu interdire les célébrations publiques et sont tenus de participer au financement d’une fondation de protection de mineurs au sein de la communauté catholique.
Il s’agit d’un nouvel épisode dans une longue série d’accusations de sévices sexuels qui ébranle la puissante Église catholique polonaise.
En mai, deux autres évêques polonais ont été sanctionnés par le Vatican pour les mêmes motifs, alors qu’en mars, le parquet polonais avait été saisi d’une plainte contre le cardinal Stanislaw Dziwisz, très proche de Jean Paul II, et trois autres évêques pour la dissimulation d’affaires pédophiles dans l’Eglise.
Selon les médias polonais, le Vatican a aussi ouvert une enquête sur Mgr Dziwisz, et des prêtres ont déjà été interrogés.
« J’ai été interrogé directement par le cardinal (italien, ndlr) Angelo Bagnasco... C’était un interrogatoire classique, dont toutes les règles ont été observées », a déclaré à la radio commerciale RMF FM le père Tadeusz Isakowicz-Zalewski, très engagé dans la poursuite des cas de pédophilie au sein de l’Eglise catholique.
« J’ai compris qu’il s’agit aussi d’une (mission de) reconnaissance sur ces questions en Pologne », a-t-il ajouté.
L’an dernier, le Vatican a prononcé des sanctions contre un cardinal polonais de 97 ans, Henryk Gulbinowicz, mort depuis, à la suite d’une enquête dont la nature n’a pas été précisée mais qui porte, selon les médias, sur des agressions sexuelles présumées, et contre l’évêque Edward Janiak en raison de soupçons d’avoir dissimulé des cas de pédocriminalité.
De même, Slawoj Leszek Glodz, l’archevêque de Gdansk connu pour son style de vie haut de gamme et son amour du luxe, a démissionné à la suite d’accusations de harcèlement de prêtres et de manque de réaction face aux allégations d’agressions sexuelles. La semaine dernière, Mgr Glodz s’est fait élire maire d’un petit village de Piaski, dans le nord-est du pays.
Lundi prochain, l’Eglise catholique polonaise doit publier des données statistiques sur des agressions sexuelles contre les mineurs au sein des fidèles.
Les évêques polonais ont été convoqués au complet au Vatican à l’automne prochain pour une visite urgente, qui pourrait porter justement sur les cas de dissimulations d’agressions sexuelles, selon les médias polonais.
Selon l’épiscopat, il s’agit d’une visite régulière après celle de 2014. (AFP)