Guillaume Ngefa-Atondoko Andali
Le gouvernement intérimaire malien a déclaré dimanche que le chef de la division des droits de l'homme de la mission de maintien de la paix des Nations unies avait 48 heures pour quitter le pays, car il avait été déclaré persona non grata.
Dans un communiqué, il a déclaré que la décision d'expulser Guillaume Ngefa-Atondoko Andali (photo) était liée à son choix partial de témoins de la société civile pour les briefings du Conseil de sécurité de l'ONU sur le Mali, dont le plus récent a eu lieu le 27 janvier.
La mission de l'ONU au Mali MINUSMA n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire. Andali n'a pas pu être joint pour un commentaire.
Les autorités maliennes ont été mises sous pression pour des violations présumées des droits de l'homme et des abus qui auraient été perpétrés par les forces armées maliennes en partenariat avec l'entrepreneur militaire privé russe Wagner Group au Mali.
Le 31 janvier, des experts de l'ONU ont demandé une enquête indépendante sur les éventuels crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis par ces deux forces.
Le gouvernement malien, qui a pris le pouvoir lors d'un coup d'État militaire en 2021, a publié samedi une déclaration dans laquelle il a rejeté certaines des allégations de l'ONU et souligné l'engagement des autorités à respecter les droits de l'homme conformément au droit international et national. (Reuters)