Douze personnes sont mortes et quatre portées disparues après le passage de la tempête Gloria qui a frappé l'Espagne de dimanche à jeudi, a annoncé vendredi le premier ministre Pedro Sanchez, en attribuant ces intempéries extrêmes au changement climatique.
Pedro Sanchez a exprimé sa «solidarité avec les familles des douze personnes décédées et des quatre disparus», lors d'une visite au salon du tourisme Fitur à Madrid. L'Espagne déploie «toutes les ressources matérielles et humaines pour les localiser au plus vite», a-t-il ajouté.
Septième grande tempête
Le précédent bilan, selon les autorités locales, s'établissait à onze morts attribués à la tempête Gloria qui a frappé surtout l'est de l'Espagne et le littoral méditerranéen. «La mer s'est avancée de trois kilomètres à l'intérieur des terres dans le delta de l'Èbre», un parc naturel protégé en Catalogne, a dit Pedro Sanchez.
«À certains endroits, il est tombé plus de pluie en un jour que ce qu'on attend pour toute l'année.» «C'est la septième grande tempête que nous connaissons depuis le début de la saison des tempêtes» et elles sont «de plus en plus dévastatrices», a-t-il ajouté pour souligner que l'Espagne est particulièrement exposée au changement climatique.
Son gouvernement s'était engagé mardi à présenter un projet de loi de transition énergétique pour lutter contre le réchauffement climatique dans les «100 premiers jours» de son mandat, soit avant la fin avril.
Importants dégâts
La mairie de Barcelone a communiqué vendredi une première évaluation des dégâts, qui atteindrait «12,5 millions d'euros» (quelque 13,4 millions de francs) dans la deuxième ville d'Espagne. «En moyenne, les neuf plages de la ville ont perdu 30% de sable», selon le communiqué de la ville, qui évoque l'effet de vagues ayant «dépassé les six mètres de hauteur».
La maire de Barcelone Ada Colau a demandé à l'Etat de reconnaître l'état de «catastrophe naturelle» pour cette zone. Pour la seule région de Valence (sud-est), le syndicat de jeunes agriculteurs Asaja a estimé à «62,6 millions d'euros» les pertes pour le secteur agricole. (afp/nxp)
Pedro Sanchez a exprimé sa «solidarité avec les familles des douze personnes décédées et des quatre disparus», lors d'une visite au salon du tourisme Fitur à Madrid. L'Espagne déploie «toutes les ressources matérielles et humaines pour les localiser au plus vite», a-t-il ajouté.
Septième grande tempête
Le précédent bilan, selon les autorités locales, s'établissait à onze morts attribués à la tempête Gloria qui a frappé surtout l'est de l'Espagne et le littoral méditerranéen. «La mer s'est avancée de trois kilomètres à l'intérieur des terres dans le delta de l'Èbre», un parc naturel protégé en Catalogne, a dit Pedro Sanchez.
«À certains endroits, il est tombé plus de pluie en un jour que ce qu'on attend pour toute l'année.» «C'est la septième grande tempête que nous connaissons depuis le début de la saison des tempêtes» et elles sont «de plus en plus dévastatrices», a-t-il ajouté pour souligner que l'Espagne est particulièrement exposée au changement climatique.
Son gouvernement s'était engagé mardi à présenter un projet de loi de transition énergétique pour lutter contre le réchauffement climatique dans les «100 premiers jours» de son mandat, soit avant la fin avril.
Importants dégâts
La mairie de Barcelone a communiqué vendredi une première évaluation des dégâts, qui atteindrait «12,5 millions d'euros» (quelque 13,4 millions de francs) dans la deuxième ville d'Espagne. «En moyenne, les neuf plages de la ville ont perdu 30% de sable», selon le communiqué de la ville, qui évoque l'effet de vagues ayant «dépassé les six mètres de hauteur».
La maire de Barcelone Ada Colau a demandé à l'Etat de reconnaître l'état de «catastrophe naturelle» pour cette zone. Pour la seule région de Valence (sud-est), le syndicat de jeunes agriculteurs Asaja a estimé à «62,6 millions d'euros» les pertes pour le secteur agricole. (afp/nxp)