La revue de presse du week-end

Samedi 2 Février 2019

Les quotidiens parvenus samedi à l’APS sont à fond dans le temps de la campagne électorale, prévue pour démarrer à minuit et qui devrait rythmer le temps séparant du scrutin présidentiel du 24 février prochain.
 
"C’est ce dimanche 3 février à partir de 00 heure que démarre officiellement la campagne pour l’élection présidentielle du 24 février 2019. Les cinq candidats vont sillonner les quatorze régions du Sénégal pour convaincre les électeurs", relève le quotidien national Le Soleil, qui signale l’agenda "très chargé des cinq candidats".
 
"Heures de campagne", affiche à ce sujet le journal Le Quotidien, lequel évoque un "combat à 5 inconnues", comme le nombre de candidats en lice pour cette consultation électorale, à savoir Macky Sall, Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Issa Sall et Madické Niang.
 
"La succession du président sortant est ouverte. Macky Sall, à la tête d’une grande coalition qu’il a su maintenir en place durant 7 ans, part sûr de sa réélection. Mais il n’est jamais dit qu’un match est joué d’avance", note le même journal.
 
L’ancien Premier ministre Idrissa Seck, qui "effectue son troisième essai, est dans une situation à la fois fébrile et inédite", le leader du parti Rewmi surfant selon le journal sur "l’électorat du PDS et de Khalifa Sall pour consolider sa coalition".
 
Dans ce contexte, Madické Niang, Issa Sall et Ousmane Sonko "restent des novices gonflés d’ambitions et capables de bousculer les certitudes qui ont longtemps dessiné un duel Idy-Macky sur les bulletins de vote. Au final, rien n’est sûr. C’est tout l’intérêt d’une élection", souligne Le Quotidien.
 
Kritik’, le dernier né des quotidiens sénégalais, pointe à sa Une "la fausse campagne" et "les faux programmes politiques", pour mieux dénoncer les "alliances contre nature, liaisons douteuses, accolades mortelles".
 
Ce point intéresse également L’Observateur. Le journal signale que "les membres des partis dont les candidats ont été recalés à l’étape du parrainage multiplient les réunions pour se prononcer sur le candidat à soutenir", à quelques heures de l’ouverture officielle de la campagne électorale.
 
"Dans ce jeu d’alliances, indique L’Observateur, la base du Parti démocratique sénégalais" (PDS), au pouvoir de 2000 à 2012 et dont le candidat Karim Wade a été recalé, "(...) reste encore partagée entre la coalition Idy2019 d’Idrissa Seck et celle des Patriotes d’Ousmane Sonko".
 
"Le suspense perdure", souligne Enquête à sa Une, évoquant également le cas de la députée Aïda Mbodj, ancienne maire de Bambey, qui tarde à rendre public son soutien sollicité par plusieurs candidats en lice.
 
Trois principales forces de l’opposition se font désirer’’, dont Me Abdoulaye Wade, leader historique du PDS, annoncé à Dakar "jeudi prochain à 15h. Les partisans de Khalifa Sall attendent de le rencontrer, ce lundi. Aïda Mbodj va se déterminer aujourd’hui ou demain", écrit Enquête, dans un point de la situation.
 
Ces trois leaders "sont crédités d’un poids électoral qui les place sur un piédestal, au moment où la quête de soutien fait rage entre les candidats", aussi, leurs décisions "attendues" sont-elles "l’objet de spéculation", fait observer Enquête, à quelques heures du démarrage de la campagne.
 
Khalifa Sall et Aïda Mbodj jouent les prolongations, laisse entendre Sud Quotidien via sa manchette, mais déjà, comme si la campagne n’attendrait plus, Libération revient sur la "grosse gaffe" du candidat Issa Sall du PUR, le Parti de l’unité et du rassemblement lors de l’enregistrement d’une émission télévisée.

’’Je n’ai pas le temps pour les enfants. Leurs parents n’ont qu’à ne pas voter pour moi’’, aurait déclaré Issa Sall, selon Libération, en réponse à des journalistes qui le sollicitaient pour l’enregistrement d’une émission dédiée aux propositions des candidats pour cette catégorie.

’’C’est sans doute la première grosse glissade de Issa Sall, le candidat du PUR. Et l’affaire risque de lui coûter des voix au moment où des voix s’élèvent dans la société civile pour demander aux candidats à la présidentielle de décliner leurs programmes en faveur des enfants’’, écrit Libération. (APS)
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