Des législateurs iraniens ont déclaré que l'adhésion de leur pays aux BRICS contribuerait à améliorer l'économie du pays et constituait une étape importante pour contrebalancer l'impact négatif des sanctions économiques dirigées par les Etats-Unis.
Le 15e sommet des BRICS, qui s'est déroulé en Afrique du Sud, a annoncé jeudi que six pays, à savoir l'Arabie saoudite, l'Argentine, l'Egypte, les Emirats arabes unis, l'Ethiopie et l'Iran, ont été invités à rejoindre le groupe avec une adhésion qui prendra effet à compter du 1er janvier 2024.
S'adressant vendredi à l'agence de presse officielle iranienne IRNA, Alireza Salimi, membre de la présidence du Parlement iranien, a indiqué que le fait que l'Iran est membre de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et des BRICS, un acronyme qui désigne cinq grandes économies émergentes, à savoir le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud, "est le résultat de la diplomatie active de l'administration en place et une étape importante vers la neutralisation des sanctions américaines et européennes".
De son côté, Shahriar Heidari, membre de la commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du Parlement iranien, a déclaré vendredi à IRNA que l'adhésion de l'Iran aux BRICS contribuerait aux efforts en cours visant à dédollariser l'économie mondiale.
En rejoignant les BRICS, l'Iran sera en mesure d'améliorer ses relations économiques avec d'autres pays, de réduire l'impact des sanctions, de freiner dans une large mesure son inflation et d'augmenter la valeur de la monnaie nationale par rapport au dollar, a-t-il souligné. (Xinhua)