L'ex-ambassadrice US en Ukraine
Kiev a annoncé jeudi l’ouverture d’une enquête sur une éventuelle filature illégale de l’ex-ambassadrice américaine, témoin clé dans la procédure de destitution visant Donald Trump, suite à la publication d’informations en ce sens aux Etats-Unis.
« La police nationale a entamé une enquête judiciaire » pour « violation du secret de correspondance et de conversations téléphoniques » et « atteinte à la vie privée » de la Marie Yovanovitch, ambassadrice américaine en Ukraine de 2016 à 2019, a annoncé le ministère de l’Intérieur.
Cette décision intervient après la publication aux Etats-Unis de conversations entre un lobbyiste américain et Lev Parnas, un Américain d’origine ukrainienne considéré comme associé de Rudy Giuliani, avocat personnel du président Trump.
Dans ces échanges, M. Parnas semble indiquer que l’ambassadrice, limogée par Donald Trump, se trouve sous surveillance.
« Notre objectif est de vérifier s’il y a eu des violations de la législation ukrainienne et internationale » protégeant les diplomates « ou bien s’il s’agit de fanfaronnade et de fausses informations au cours d’une conversation informelle de deux citoyens américains », a poursuivi le ministère dans un communiqué.
Le ministère a également fait état d’une autre enquête judiciaire à la suite des révélations sur des cyberattaques russes contre l’entreprise ukrainienne Burisma, qui est au centre de la procédure de destitution contre Donald Trump.
Dans ce contexte, Kiev a demandé l’aide du FBI et de la société informatique de la Silicon Valley Area 1 spécialisée dans la lutte contre le piratage ayant révélé ses attaques.
Le président Trump est embourbé dans une procédure de destitution, accusé d’avoir gelé 400 millions de dollars d’aide militaire à l’Ukraine en échange d’une enquête visant le fils de son potentiel rival à la présidentielle, Joe Biden.
Le fils de ce dernier a siégé pendant plusieurs années à la direction de Burisma, un groupe gazier un temps soupçonné de pratiques douteuses.
« La police nationale a entamé une enquête judiciaire » pour « violation du secret de correspondance et de conversations téléphoniques » et « atteinte à la vie privée » de la Marie Yovanovitch, ambassadrice américaine en Ukraine de 2016 à 2019, a annoncé le ministère de l’Intérieur.
Cette décision intervient après la publication aux Etats-Unis de conversations entre un lobbyiste américain et Lev Parnas, un Américain d’origine ukrainienne considéré comme associé de Rudy Giuliani, avocat personnel du président Trump.
Dans ces échanges, M. Parnas semble indiquer que l’ambassadrice, limogée par Donald Trump, se trouve sous surveillance.
« Notre objectif est de vérifier s’il y a eu des violations de la législation ukrainienne et internationale » protégeant les diplomates « ou bien s’il s’agit de fanfaronnade et de fausses informations au cours d’une conversation informelle de deux citoyens américains », a poursuivi le ministère dans un communiqué.
Le ministère a également fait état d’une autre enquête judiciaire à la suite des révélations sur des cyberattaques russes contre l’entreprise ukrainienne Burisma, qui est au centre de la procédure de destitution contre Donald Trump.
Dans ce contexte, Kiev a demandé l’aide du FBI et de la société informatique de la Silicon Valley Area 1 spécialisée dans la lutte contre le piratage ayant révélé ses attaques.
Le président Trump est embourbé dans une procédure de destitution, accusé d’avoir gelé 400 millions de dollars d’aide militaire à l’Ukraine en échange d’une enquête visant le fils de son potentiel rival à la présidentielle, Joe Biden.
Le fils de ce dernier a siégé pendant plusieurs années à la direction de Burisma, un groupe gazier un temps soupçonné de pratiques douteuses.