Mossoul (Irak) - Revendiqué par le groupe Etat islamique (EI), l'assassinat d'un candidat aux législatives du 12 mai près de Mossoul, dans le nord de l'Irak, était en fait l'oeuvre de son fils à la suite d'un différend familial, a indiqué lundi la justice.
"L'assassinat du candidat Farouq Zarzour al-Joubouri est un crime de droit commun et n'a aucun lien avec le terrorisme", a affirmé dans un communiqué le porte-parole du Haut conseil de la magistrature Abdel Satar Bayraqdar.
"C'est le résultat d'un différent familial, le fils de la victime a reconnu avoir tué son père à cause d'un différend", a-t-il précisé.
Selon des sources locales, son fils s'appelle Ihsane et est âgé de 18 ans.
Dans un communiqué publié sur Telegram, l'EI avait revendiqué l'assassinat de Farouq Zarzour al-Joubouri, 45 ans, candidat sunnite sur la liste emmenée par le vice-président Iyad Allawi, le traitant de "mécréant" car il concourt aux élections, honnies par l'EI.
Assassiné "à l'aube", ce candidat figurait sur la liste "Alliance nationale", a indiqué Salah al-Joubouri, responsable local à Qayyarah, à 70 kilomètres au sud de Mossoul.
"Il a été abattu par balles chez lui", a-t-il précisé. Des sources médicales ont confirmé avoir reçu le corps sans vie du candidat, qui se présentait pour la première fois à un scrutin parlementaire.
L'organisation ultra-radicale avait en particulier menacé les sunnites, majoritaires dans la région de Mossoul mais minoritaires dans le pays, qui est aux deux-tiers chiite.
Dans un message audio, le 23 avril, le porte-parole de l'EI, Aboulhassan al-Mouhajer, avait menacé d'attaquer les bureaux de vote et de s'en prendre aux électeurs.
"Ô sunnites (...), nous savons que le gouvernement des rafida (terme péjoratif par lequel les salafistes désignent les chiites) est sur le point d'appeler à des élections. Notre jugement s'appliquera à ceux qui y appellent et y participent", avait affirmé le porte-parole de l'EI.
Les organisations extrémistes sunnites se sont toujours opposées aux élections depuis la chute de Saddam Hussein en 2003, multipliant les attentats lors des scrutins.
M. Joubouri n'est pas le seul candidat à avoir perdu la vie ces dernières semaines.
Fin avril, Nejm al-Hasnoui, candidat de la liste de l'Etat de droit emmenée par l'autre vice-président, Nouri al-Maliki, avait été mortellement touché par des tirs alors qu'il tentait une médiation dans un conflit tribal à Bagdad.
Près de 24,5 millions d'électeurs départageront le 12 mai près de 7.000 candidats qui s'affrontent pour 329 sièges au Parlement.
A l'issue de ce scrutin mêlant proportionnelle et quotas imposés, les listes victorieuses devront s'allier pour former une coalition de gouvernement.
"L'assassinat du candidat Farouq Zarzour al-Joubouri est un crime de droit commun et n'a aucun lien avec le terrorisme", a affirmé dans un communiqué le porte-parole du Haut conseil de la magistrature Abdel Satar Bayraqdar.
"C'est le résultat d'un différent familial, le fils de la victime a reconnu avoir tué son père à cause d'un différend", a-t-il précisé.
Selon des sources locales, son fils s'appelle Ihsane et est âgé de 18 ans.
Dans un communiqué publié sur Telegram, l'EI avait revendiqué l'assassinat de Farouq Zarzour al-Joubouri, 45 ans, candidat sunnite sur la liste emmenée par le vice-président Iyad Allawi, le traitant de "mécréant" car il concourt aux élections, honnies par l'EI.
Assassiné "à l'aube", ce candidat figurait sur la liste "Alliance nationale", a indiqué Salah al-Joubouri, responsable local à Qayyarah, à 70 kilomètres au sud de Mossoul.
"Il a été abattu par balles chez lui", a-t-il précisé. Des sources médicales ont confirmé avoir reçu le corps sans vie du candidat, qui se présentait pour la première fois à un scrutin parlementaire.
L'organisation ultra-radicale avait en particulier menacé les sunnites, majoritaires dans la région de Mossoul mais minoritaires dans le pays, qui est aux deux-tiers chiite.
Dans un message audio, le 23 avril, le porte-parole de l'EI, Aboulhassan al-Mouhajer, avait menacé d'attaquer les bureaux de vote et de s'en prendre aux électeurs.
"Ô sunnites (...), nous savons que le gouvernement des rafida (terme péjoratif par lequel les salafistes désignent les chiites) est sur le point d'appeler à des élections. Notre jugement s'appliquera à ceux qui y appellent et y participent", avait affirmé le porte-parole de l'EI.
Les organisations extrémistes sunnites se sont toujours opposées aux élections depuis la chute de Saddam Hussein en 2003, multipliant les attentats lors des scrutins.
M. Joubouri n'est pas le seul candidat à avoir perdu la vie ces dernières semaines.
Fin avril, Nejm al-Hasnoui, candidat de la liste de l'Etat de droit emmenée par l'autre vice-président, Nouri al-Maliki, avait été mortellement touché par des tirs alors qu'il tentait une médiation dans un conflit tribal à Bagdad.
Près de 24,5 millions d'électeurs départageront le 12 mai près de 7.000 candidats qui s'affrontent pour 329 sièges au Parlement.
A l'issue de ce scrutin mêlant proportionnelle et quotas imposés, les listes victorieuses devront s'allier pour former une coalition de gouvernement.