200 points de rassemblement partout en France étaient déjà recensés en fin de semaine dernière par la CGT. "Un bon chiffre", alors que les syndicats s'opposent à l'unisson au recul de l'âge de départ à la retraite et la fin des régimes spéciaux.
Cette première journée de mobilisation contre la réforme des retraites s'annonce d'ores et déjà très suivie. La CGT recensait en fin de semaine au moins "200 points de rassemblement" en France dans le cadre de la journée de mobilisation contre la réforme des retraites jeudi 21 janvier. "Il va y en avoir d'autres, c'est un bon chiffre", a affirmé à l'AFP lundi 17 janvier Céline Verzeletti, secrétaire confédérale CGT. La mobilisation devrait être particulièrement forte dans les entreprises dont les salariés sont menacés de perdre leur régime spécial de retraites (RATP, EDF, GRDF...).
La CGT s'est déclarée favorable à des grèves reconductibles : "il est très important d'organiser des assemblées générales pour décider de la suite", a notamment pointé Céline Verzeletti.
Front commun des syndicats
Unis contre cette réforme, la CFDT, la CGT, FO, la CFE-CGC, la CFTC, l'Unsa, Solidaires et la FSU ont annoncé la semaine dernière cette première date de mobilisation, qui a vocation selon eux à "donne(r) le départ d'une puissante mobilisation sur les retraites dans la durée". Une intersyndicale aura lieu le soir même au siège de Solidaires à Paris, pour décider de la suite.
"S'il y a énormément de monde, c'est une dynamique qu'il faut maintenir, et il faut très rapidement une nouvelle date", a ajouté la Cégétiste, évoquant une nouvelle mobilisation "dès la semaine suivante".
Côté CFDT, on affiche aussi une farouche détermination contre cette réforme. "Avec Philippe Martinez (numéro un de la CGT, ndlr), on est d'accord pour que le 19 soit massif", a déclaré Laurent Berger, patron du syndicat réformateur lundi sur Franceinfo. "Et ensuite on est d'accord pour regarder comment on va faire les fois suivantes pour que le gouvernement nous écoute", a-t-il poursuivi.
"Réussissons le 19, mobilisons massivement le 19, le matin dans certaines villes, l'après midi dans d'autres, pour qu'il y ait un maximum de gens qui manifestent pacifiquement (...), mais en exprimant fermement un mécontentement" sur le report de l'âge légal de départ en retraite à 64 ans, a-t-il déclaré.
Faire durer le mouvement, c'est ce que prévoit la CGT Pétrole. Celui prévoit des grèves les 19 et 26 janvier, ainsi que le 6 février avec "si nécessaire, l'arrêt des installations de raffinage", selon un communiqué diffusé dès jeudi 12 janvier par Eric Sellini, coordinateur national du syndicat pour TotalEnergies. Le mouvement doit débuter par un premier arrêt du travail de 24 heures le 19 janvier, jour de la mobilisation nationale interprofessionnelle. Pour le 26 janvier, la CGT appelle à 48 heures de grève, puis à 72 heures le 6 février.
A quoi s'attendre jeudi ?
Dans les transports, les prévisions de circulation seront publiées mardi, mais la mobilisation devrait être massive. Côté RATP, c'est l'objectif "zéro transport" qui est visé. L'intersyndicale de la SNCF composée de la CGT, l'Unsa, SUD et la CFDT s'est déclarée, dans un communiqué commun, prête "à lancer la bataille nécessaire" et appelle "à une grève puissante". Faut-il voir dans cette détermination affichée la menace d'une grève illimitée ?
C'est ce qu'a annoncé FO-Transports et logistique, qui rassemble aussi bien les routiers que les ambulanciers, chauffeurs de car ou transporteurs de fonds. Le syndicat souhaite aller "au bout du possible dans ce combat" et veut lancer un mouvement "en illimité" à partir du 19 janvier pour préparer "la riposte massive et dure".
Tous les syndicats de police participeront avec leur centrale syndicale respective à la manifestation unitaire prévue jeudi à Paris pour s’opposer à la réforme, a appris vendredi l'AFP auprès de chacun d'eux. Le bloc syndical majoritaire (13 syndicats de policiers et personnels techniques, scientifiques et administratif) conduit par Alliance-CFE-CGC et Unsa police ont appelé à la participation à la manifestation de jeudi, avec comme slogan: "on ne touche pas au statut spécial des policiers".
Le mouvement s'annonce aussi très suivi dans la fonction publique, contre une réforme jugée "injuste et inutile". Dans un rare communiqué commun, les huit organisations syndicales représentatives de la fonction publique - CGT, FO, CFDT, Unsa, FSU, Solidaires, CFE-CGC et FA-FP - "exigent du gouvernement le retrait de son projet de reporter l'âge légal de départ à la retraite de 62 ans à 64 ans et d'augmenter la durée de cotisation".
Un préavis de grève a même été déposé auprès du ministère des Affaires étrangères pour rejoindre le mouvement national, a annoncé jeudi à l'AFP l'intersyndicale. "Le préavis a été déposé mercredi soir. C'est la première fois qu'une très large intersyndicale du Quai rejoint un mot d'ordre national", a-t-elle indiqué.
A l'école, de nombreux élèves ne devraient pas avoir classe ce jeudi. Une large intersyndicale - CGT, FO, FSU, CFDT, SNALC, Sud et Unsa - appelle une grève massive qui s'annonce effectivement très suivie.
Cette première journée de mobilisation contre la réforme des retraites s'annonce d'ores et déjà très suivie. La CGT recensait en fin de semaine au moins "200 points de rassemblement" en France dans le cadre de la journée de mobilisation contre la réforme des retraites jeudi 21 janvier. "Il va y en avoir d'autres, c'est un bon chiffre", a affirmé à l'AFP lundi 17 janvier Céline Verzeletti, secrétaire confédérale CGT. La mobilisation devrait être particulièrement forte dans les entreprises dont les salariés sont menacés de perdre leur régime spécial de retraites (RATP, EDF, GRDF...).
La CGT s'est déclarée favorable à des grèves reconductibles : "il est très important d'organiser des assemblées générales pour décider de la suite", a notamment pointé Céline Verzeletti.
Front commun des syndicats
Unis contre cette réforme, la CFDT, la CGT, FO, la CFE-CGC, la CFTC, l'Unsa, Solidaires et la FSU ont annoncé la semaine dernière cette première date de mobilisation, qui a vocation selon eux à "donne(r) le départ d'une puissante mobilisation sur les retraites dans la durée". Une intersyndicale aura lieu le soir même au siège de Solidaires à Paris, pour décider de la suite.
"S'il y a énormément de monde, c'est une dynamique qu'il faut maintenir, et il faut très rapidement une nouvelle date", a ajouté la Cégétiste, évoquant une nouvelle mobilisation "dès la semaine suivante".
Côté CFDT, on affiche aussi une farouche détermination contre cette réforme. "Avec Philippe Martinez (numéro un de la CGT, ndlr), on est d'accord pour que le 19 soit massif", a déclaré Laurent Berger, patron du syndicat réformateur lundi sur Franceinfo. "Et ensuite on est d'accord pour regarder comment on va faire les fois suivantes pour que le gouvernement nous écoute", a-t-il poursuivi.
"Réussissons le 19, mobilisons massivement le 19, le matin dans certaines villes, l'après midi dans d'autres, pour qu'il y ait un maximum de gens qui manifestent pacifiquement (...), mais en exprimant fermement un mécontentement" sur le report de l'âge légal de départ en retraite à 64 ans, a-t-il déclaré.
Faire durer le mouvement, c'est ce que prévoit la CGT Pétrole. Celui prévoit des grèves les 19 et 26 janvier, ainsi que le 6 février avec "si nécessaire, l'arrêt des installations de raffinage", selon un communiqué diffusé dès jeudi 12 janvier par Eric Sellini, coordinateur national du syndicat pour TotalEnergies. Le mouvement doit débuter par un premier arrêt du travail de 24 heures le 19 janvier, jour de la mobilisation nationale interprofessionnelle. Pour le 26 janvier, la CGT appelle à 48 heures de grève, puis à 72 heures le 6 février.
A quoi s'attendre jeudi ?
Dans les transports, les prévisions de circulation seront publiées mardi, mais la mobilisation devrait être massive. Côté RATP, c'est l'objectif "zéro transport" qui est visé. L'intersyndicale de la SNCF composée de la CGT, l'Unsa, SUD et la CFDT s'est déclarée, dans un communiqué commun, prête "à lancer la bataille nécessaire" et appelle "à une grève puissante". Faut-il voir dans cette détermination affichée la menace d'une grève illimitée ?
C'est ce qu'a annoncé FO-Transports et logistique, qui rassemble aussi bien les routiers que les ambulanciers, chauffeurs de car ou transporteurs de fonds. Le syndicat souhaite aller "au bout du possible dans ce combat" et veut lancer un mouvement "en illimité" à partir du 19 janvier pour préparer "la riposte massive et dure".
Tous les syndicats de police participeront avec leur centrale syndicale respective à la manifestation unitaire prévue jeudi à Paris pour s’opposer à la réforme, a appris vendredi l'AFP auprès de chacun d'eux. Le bloc syndical majoritaire (13 syndicats de policiers et personnels techniques, scientifiques et administratif) conduit par Alliance-CFE-CGC et Unsa police ont appelé à la participation à la manifestation de jeudi, avec comme slogan: "on ne touche pas au statut spécial des policiers".
Le mouvement s'annonce aussi très suivi dans la fonction publique, contre une réforme jugée "injuste et inutile". Dans un rare communiqué commun, les huit organisations syndicales représentatives de la fonction publique - CGT, FO, CFDT, Unsa, FSU, Solidaires, CFE-CGC et FA-FP - "exigent du gouvernement le retrait de son projet de reporter l'âge légal de départ à la retraite de 62 ans à 64 ans et d'augmenter la durée de cotisation".
Un préavis de grève a même été déposé auprès du ministère des Affaires étrangères pour rejoindre le mouvement national, a annoncé jeudi à l'AFP l'intersyndicale. "Le préavis a été déposé mercredi soir. C'est la première fois qu'une très large intersyndicale du Quai rejoint un mot d'ordre national", a-t-elle indiqué.
A l'école, de nombreux élèves ne devraient pas avoir classe ce jeudi. Une large intersyndicale - CGT, FO, FSU, CFDT, SNALC, Sud et Unsa - appelle une grève massive qui s'annonce effectivement très suivie.