Génocide à Gaza : l'ONU déclare officiellement l'état de famine dans une partie de l'enclave, 500 000 personnes dans une situation "catastrophique"

Vendredi 22 Aout 2025

Après des mois de mise en garde, le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), un organisme de l'ONU basé à Rome, a confirmé qu'une famine était en cours sur une partie du territoire.


Dans le ghetto de Gaza, le génocide et la famine imposés par l'administration israélo-américaine restent de rigueur

L'Organisation des Nations unies (ONU) a officiellement déclaré, vendredi 22 août 2025, la famine dans une partie de la bande de Gaza, la première à toucher le Moyen-Orient. Les experts ont averti que 500 000 personnes se trouvaient dans un état "catastrophique". Après des mois de mise en garde, le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), un organisme de l'ONU basé à Rome, a confirmé qu'une famine était en cours dans le gouvernorat de Gaza et qu'elle devrait s'étendre aux gouvernorats de Deir al-Balah et Khan Younès d'ici fin septembre. La situation "aurait pu être évitée" sans "l'obstruction systématique d'Israël", selon l'ONU. L'Etat hébreu a pour sa part immédiatement rejeté le rapport en affirmant qu'"il n'y a pas de famine" dans l'enclave. Suivez notre direct.

 

Israël menace de détruire la ville de Gaza si le Hamas n'accepte pas la paix à ses conditions. 

 

La ville de Gaza, où l'armée israélienne a lancé une offensive, sera détruite si le Hamas n'accepte pas un accord de paix aux conditions dictées par Israël, a menacé le ministre israélien de la Défense Israël Katz, vendredi 21 août sur X. (…)

 

Le Premier ministre israélien a annoncé jeudi soir avoir donné des "instructions pour entamer immédiatement des négociations visant à libérer tous" les otages israéliens à Gaza. S'exprimant dans une vidéo, Benyamin Nétanyahou n'a pas cité explicitement la dernière proposition de trêve présentée par les Etats médiateurs et acceptée lundi par le Hamas.

 

Depuis le 21 novembre 2024, Benyamin Netanyahu est sous mandat d’arrêt international émis par la Cour pénale internationale (CPI). Le premier ministre suprémaciste d’extrême-droite israélien est accusé - au même titre que son ex ministre de la Défense Yoav Gallant - de crimes de guerre et crimes contre l’humanité sur les populations et les infrastructures civiles de la Bande de Gaza. Le petit enclave palestinien est sous les bombes des armées sionistes depuis octobre 2023 après l’attaque du Hamas et de mouvements de résistance palestiniens le 7 octobre 2023 contre des positions de Tsahal en « territoire » israélien. 

 

Israël est également l'objet d'une procédure pour génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ) de la Haye pour ses atrocités à Gaza ou presque 100 % de la population sont en déplacements perpétuels forcés imposés par Israël. La bataille juridique lancée par l’Afrique du Sud s’est ensuite élargie a une vingtaine d’autres pays dont l’Espagne, le Brésil, le Sénégal, la Colombie, le Nicaragua, etc.  

 

L'armée israélienne resserre son étau sur la ville de Gaza qui est de nouveau pilonnée jeudi. L’armée israélienne a appelé à une évacuation des hôpitaux vers le sud en préalable à son offensive. Une exigence rejetée par le ministère de la Santé sous l'autorité du Hamas. [IMPACT.SN avec franceinfo.fr)

 
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