Emmanuel Macron s'est rendu au Qatar pour assister à la demi-finale contre le Maroc, puis à la finale opposant les Bleus à l'Argentine lors de la Coupe du monde de football. Selon les calculs effectués par l'hebdomadaire Le Point, ces trajets présidentiels ont coûté environ 500 000 euros et généré 53 ans d’empreinte carbone d’un Français.
Fervent supporter des Bleus, Emmanuel Macron a effectué deux allers-retours au Qatar pour la Coupe du monde de football.
Le président a assisté à la demi-finale contre le Maroc, puis à la finale de l'équipe de France contre l'Argentine dimanche 18 décembre. Des trajets présidentiels épinglés par l'hebdomadaire Le Point. Selon ces calculs, l’A330 présidentiel et le Falcon qui l’accompagne ont coûté 500 000 euros et ont généré 480 tonnes d’équivalent CO2, soit 53 ans d’empreinte carbone d’un Français.
Le magazine a épluché les coûts par heure de vol fournis par la Cour des comptes et l'Élysée ainsi que des données de déplacement des deux avions présentiels impliqués, l'A330 et le Falcon 7X.
Dans le détail, l'A330 siglé "République française" a fait le déplacement de sa base d'Évreux-Fauville pour se prépositionner à Orly le 13 décembre, puis a décollé vers Doha le 14 décembre. Au retour de la demi-finale, le président s'est envolé non pas vers Paris mais vers Bruxelles pour le Conseil européen le 15 décembre, puis son avion a effectué le retour Bruxelles-Paris et enfin Paris-Évreux le même jour. Le lendemain, rebelote, l'A330 s'est prépositionné à Paris, pour un décollage le 17 décembre vers Doha. Le président ne rentre toutefois pas en France dans la foulée de la finale, puisqu'il se rend en Égypte et en Jordanie.
Si 41% des Français considèrent qu’il est normal, qu’en tant que président de la République, qu'Emmanuel Macron se rende au Qatar pour soutenir les Bleus, ils sont presque aussi nombreux à juger qu’au regard des enjeux et des polémiques autour de ce mondial, il ne devrait pas faire le déplacement (38%), selon le dernier baromètre BVA pour Orange et RTL.
Protéger 30% de la planète
Alors la COP15 sur la protection de la biodiversité doit s'achever lundi 19 décembre à Montréal, l'impact de ces déplacements présidentiels fait bondir les écologistes. Absent comme les autres chefs d'État de ce rendez-vous crucial pour l'avenir du vivant, Emmanuel Macron a d'ailleurs été critiqué durant la conférence internationale, une ONG l'appelant à "être à Montréal plutôt qu'au Qatar".
La Chine, présidente du sommet biodiversité de la décennie, a présenté dimanche 18 décembre à Montréal un projet d'accord pour tenter de sceller le "pacte de paix avec la nature" et protéger 30% de la planète.
Fervent supporter des Bleus, Emmanuel Macron a effectué deux allers-retours au Qatar pour la Coupe du monde de football.
Le président a assisté à la demi-finale contre le Maroc, puis à la finale de l'équipe de France contre l'Argentine dimanche 18 décembre. Des trajets présidentiels épinglés par l'hebdomadaire Le Point. Selon ces calculs, l’A330 présidentiel et le Falcon qui l’accompagne ont coûté 500 000 euros et ont généré 480 tonnes d’équivalent CO2, soit 53 ans d’empreinte carbone d’un Français.
Le magazine a épluché les coûts par heure de vol fournis par la Cour des comptes et l'Élysée ainsi que des données de déplacement des deux avions présentiels impliqués, l'A330 et le Falcon 7X.
Dans le détail, l'A330 siglé "République française" a fait le déplacement de sa base d'Évreux-Fauville pour se prépositionner à Orly le 13 décembre, puis a décollé vers Doha le 14 décembre. Au retour de la demi-finale, le président s'est envolé non pas vers Paris mais vers Bruxelles pour le Conseil européen le 15 décembre, puis son avion a effectué le retour Bruxelles-Paris et enfin Paris-Évreux le même jour. Le lendemain, rebelote, l'A330 s'est prépositionné à Paris, pour un décollage le 17 décembre vers Doha. Le président ne rentre toutefois pas en France dans la foulée de la finale, puisqu'il se rend en Égypte et en Jordanie.
Si 41% des Français considèrent qu’il est normal, qu’en tant que président de la République, qu'Emmanuel Macron se rende au Qatar pour soutenir les Bleus, ils sont presque aussi nombreux à juger qu’au regard des enjeux et des polémiques autour de ce mondial, il ne devrait pas faire le déplacement (38%), selon le dernier baromètre BVA pour Orange et RTL.
Protéger 30% de la planète
Alors la COP15 sur la protection de la biodiversité doit s'achever lundi 19 décembre à Montréal, l'impact de ces déplacements présidentiels fait bondir les écologistes. Absent comme les autres chefs d'État de ce rendez-vous crucial pour l'avenir du vivant, Emmanuel Macron a d'ailleurs été critiqué durant la conférence internationale, une ONG l'appelant à "être à Montréal plutôt qu'au Qatar".
La Chine, présidente du sommet biodiversité de la décennie, a présenté dimanche 18 décembre à Montréal un projet d'accord pour tenter de sceller le "pacte de paix avec la nature" et protéger 30% de la planète.