Aux Comores, le gouvernement tente de juguler la crise énergétique avec l’achat de dix groupes électrogènes après des semaines de coupures. Sur le terrain, de nombreuses zones restent sans électricité.
Cette situation perturbe le quotidien des Comoriens, notamment la constitution de réserves alimentaires pour le ramadan qui vient de débuter. Une pénurie d'eau, qui dure depuis plusieurs semaines, complique encore la situation. D’autant plus que les prix de l’huile, du sucre, de la farine et d’autres produits de première nécessité ne sont pas régulés, ce qui nourrit la colère.
Le gouvernement appelle à la patience, promettant des effets à venir. La Fédération des consommateurs, elle, réclame des résultats concrets et immédiats...
À ces difficultés s’ajoute depuis un moment un autre problème : la qualité du carburant. De nombreux automobilistes signalent des pannes à répétition qu’ils attribuent à une essence dégradée. La Fédération comorienne des consommateurs et le syndicat des transporteurs devaient tenir ce jeudi une réunion pour dénoncer cette situation. [RFI]