Photo VSD
Le 31 décembre 2017, le président de la République, Macky Sall, réitérait dans son discours de fin d’année, un énième appel à une paix définitive en Casamance, après «un conflit «sans vainqueur ni vaincu.» Il ne semble pas avoir été totalement entendu. Ce samedi, treize jeunes ont été tués par des éléments armés en Casamance, a-t-on appris de source sécuritaire.
Selon ces sources sécuritaires, "des éléments armés ont attaqué des jeunes qui cherchaient du bois dans la forêt de Bayotte, aux environs de la commune de Boutoupa. Treize ont été tués et deux ont pu s'échapper", a déclaré à l'AFP cette source à Ziguinchor, la capitale régionale de la Casamance, confirmant une information de l'Agence de presse sénégalaise (APS, officielle).
Ces jeunes "auraient dépassé la zone tampon séparant les positions de l'armée sénégalaise de celles des combattants du MFDC (Mouvement des forces démocratiques de Casamance), la rébellion indépendantiste armée, indique l'APS, qui ne cite pas de sources.
Selon l'APS, neuf autres jeunes ont été "grièvement blessés lors de l'attaque, alors que la Casamance connaissait une accalmie depuis plusieurs années.
Les corps sans vie ont été transportés à la morgue de l'hôpital régional de Ziguinchor, où ont également été acheminés les blessés graves.
Cette attaque survient au lendemain de la libération de deux combattants du MFDC, par l'armée à la suite d'une médiation lancée par la communauté de Sant'Egidio de Rome entre l'Etat du Sénégal et les combattants du MFDC.
Alors qu'une accalmie certaine est notée depuis plusieurs années sur le front des revendications indépendantistes, cet événement très grave pourrait de nouveaux redynamiser les velléités guerrières de part et d'autre, en réinstallant l'insécurité dans une région où les activités touristiques sont en bonne voie de reprise.
La rébellion pour l'indépendance de la Casamance, qui dure depuis décembre 1982, a fait des milliers de victimes civiles et militaires, ravagé l'économie de la région et poussé de nombreux habitants à fuir.
(M. Dieng avec AFP et APS)
Selon ces sources sécuritaires, "des éléments armés ont attaqué des jeunes qui cherchaient du bois dans la forêt de Bayotte, aux environs de la commune de Boutoupa. Treize ont été tués et deux ont pu s'échapper", a déclaré à l'AFP cette source à Ziguinchor, la capitale régionale de la Casamance, confirmant une information de l'Agence de presse sénégalaise (APS, officielle).
Ces jeunes "auraient dépassé la zone tampon séparant les positions de l'armée sénégalaise de celles des combattants du MFDC (Mouvement des forces démocratiques de Casamance), la rébellion indépendantiste armée, indique l'APS, qui ne cite pas de sources.
Selon l'APS, neuf autres jeunes ont été "grièvement blessés lors de l'attaque, alors que la Casamance connaissait une accalmie depuis plusieurs années.
Les corps sans vie ont été transportés à la morgue de l'hôpital régional de Ziguinchor, où ont également été acheminés les blessés graves.
Cette attaque survient au lendemain de la libération de deux combattants du MFDC, par l'armée à la suite d'une médiation lancée par la communauté de Sant'Egidio de Rome entre l'Etat du Sénégal et les combattants du MFDC.
Alors qu'une accalmie certaine est notée depuis plusieurs années sur le front des revendications indépendantistes, cet événement très grave pourrait de nouveaux redynamiser les velléités guerrières de part et d'autre, en réinstallant l'insécurité dans une région où les activités touristiques sont en bonne voie de reprise.
La rébellion pour l'indépendance de la Casamance, qui dure depuis décembre 1982, a fait des milliers de victimes civiles et militaires, ravagé l'économie de la région et poussé de nombreux habitants à fuir.
(M. Dieng avec AFP et APS)