Les violences sexuelles infligées aux femmes, témoignent d'un véritable problème sociétal. On assiste à un déni de la société qui préfère ignorer les victimes en remettant en cause leur parole ou en les culpabilisant sur leur manière de s'habiller, de se comporter, pour les murer dans leur silence. Ce genre d'attitudes est le résultat d'une culture du viol qui perdure, notamment dans notre environnement médiatique et influence notre perception du phénomène en véhiculant certaines idées machistes reçues sur le viol, qui dédouanent les violeurs et accablent la victime.
On peut s'offusquer également du fait qu'à part les féministes convaincues, les femmes se mettent rarement en ordre de bataille pour combattre les violences sexuelles.
On comprend dès lors la posture désemparée des activistes et autres influenceurs face au déni organisé et à l'apathie des femmes car il est quasi vain de se battre pour qui n'a pas conscience de son combat existentiel.
Dans la pratique politique féministe, il paraît nécessaire de repenser en des termes radicalement nouveaux les constructions ontologiques de l’identité afin de formuler une politique de représentation qui puisse faire revivre le féminisme sur d’autres bases. Par ailleurs, peut-être est-il temps de concevoir une critique radicale qui cherche à libérer la théorie féministe de la nécessité d’avoir à construire une base unique ou permanente, une base vouée à être sans cesse contestée à partir des positions identitaires ou anti-identitaires qui en sont inévitablement exclues. Les pratiques d’exclusion qui fondent la théorie féministe dans une notion des « femmes » en tant que sujet ne sabotent-elles pas paradoxalement les ambitions féministes d’en élargir « la représentation » ?
Il convient également de formater les esprits des plus jeunes à la masculinité positive en mettant en place d'avantage de campagnes de sensibilisation et de prévention, en développant notamment dès l'école, des classes, qui éduquent les enfants au respect de l'autre et à la sexualité, si l’on veut pouvoir espérer réduire le nombre de viols.
C'est le combat à mener. Convertir le patriarcat aux valeurs humanistes du féminisme ou à la masculinité positive et le tour est joué.
Khady Gadiaga
On peut s'offusquer également du fait qu'à part les féministes convaincues, les femmes se mettent rarement en ordre de bataille pour combattre les violences sexuelles.
On comprend dès lors la posture désemparée des activistes et autres influenceurs face au déni organisé et à l'apathie des femmes car il est quasi vain de se battre pour qui n'a pas conscience de son combat existentiel.
Dans la pratique politique féministe, il paraît nécessaire de repenser en des termes radicalement nouveaux les constructions ontologiques de l’identité afin de formuler une politique de représentation qui puisse faire revivre le féminisme sur d’autres bases. Par ailleurs, peut-être est-il temps de concevoir une critique radicale qui cherche à libérer la théorie féministe de la nécessité d’avoir à construire une base unique ou permanente, une base vouée à être sans cesse contestée à partir des positions identitaires ou anti-identitaires qui en sont inévitablement exclues. Les pratiques d’exclusion qui fondent la théorie féministe dans une notion des « femmes » en tant que sujet ne sabotent-elles pas paradoxalement les ambitions féministes d’en élargir « la représentation » ?
Il convient également de formater les esprits des plus jeunes à la masculinité positive en mettant en place d'avantage de campagnes de sensibilisation et de prévention, en développant notamment dès l'école, des classes, qui éduquent les enfants au respect de l'autre et à la sexualité, si l’on veut pouvoir espérer réduire le nombre de viols.
C'est le combat à mener. Convertir le patriarcat aux valeurs humanistes du féminisme ou à la masculinité positive et le tour est joué.
Khady Gadiaga