Le président du Mozambique, Filipe Nyusi, a été rattrapé, jeudi 21 novembre, par le scandale dit de la « dette cachée » qui a précipité son pays dans une grave crise financière. Le chef de l'Etat est accusé à son tour d'avoir touché d'importants pots-de-vin dans cette affaire.
Réélu le mois dernier, M. Nyusi a été mis en cause par le principal accusé de cette affaire, l'homme d'affaires libanais Jean Boustani, jugé depuis mi-octobre à New York. Mercredi, à la barre d'un tribunal, M. Boustani a identifié M. Nyusi dans une liste codée de bénéficiaires présumés de commissions occultes, selon un compte rendu d'audience du Centre pour l'intégrité publique (CIP), une ONG mozambicaine.
« NUY, c'est le président du Mozambique, Filipe Jacinto Nyusi, a-t-il affirmé. Nous lui avons payé un million de dollars comme contribution à sa campagne électorale » de 2014. La justice américaine accuse Jean Boustani d'avoir versé des dizaines de millions de dollars à de hauts responsables du régime de Maputo pour obtenir, en 2013 et 2014, des contrats de livraison de navires de pêche et de patrouilleurs militaires. (Avec AFP)
Réélu le mois dernier, M. Nyusi a été mis en cause par le principal accusé de cette affaire, l'homme d'affaires libanais Jean Boustani, jugé depuis mi-octobre à New York. Mercredi, à la barre d'un tribunal, M. Boustani a identifié M. Nyusi dans une liste codée de bénéficiaires présumés de commissions occultes, selon un compte rendu d'audience du Centre pour l'intégrité publique (CIP), une ONG mozambicaine.
« NUY, c'est le président du Mozambique, Filipe Jacinto Nyusi, a-t-il affirmé. Nous lui avons payé un million de dollars comme contribution à sa campagne électorale » de 2014. La justice américaine accuse Jean Boustani d'avoir versé des dizaines de millions de dollars à de hauts responsables du régime de Maputo pour obtenir, en 2013 et 2014, des contrats de livraison de navires de pêche et de patrouilleurs militaires. (Avec AFP)