Au Burkina Faso, l'opposition exige des mesures urgentes face au terrorisme

Mercredi 10 Novembre 2021

Régulièrement confronté à des groupes terroristes affiliés au groupe État islamique (EI) et à Al-Qaïda visant civils et militaires depuis 2015, le Burkina Faso fait face à une recrudescence d'attaques jihadistes ces derniers mois. Une situation insoutenable pour l'opposition burkinabè qui a exigé, mardi 9 novembre, des "mesures urgentes" face à la "dégradation de la situation sécuritaire", menaçant de descendre dans la rue pour réclamer la "démission immédiate du chef de l'État".
 
"L'opposition politique voudrait solennellement, face à la dégradation continue de la situation sécuritaire, alimentaire et économique dans notre pays, exiger la prise de mesures urgentes, adéquates et vérifiables", a déclaré son chef de file, Eddie Komboïgo, lors d'une conférence de presse.
 
"Si dans un délai d'un mois, rien de sérieux et de concret n'est entrepris pour maîtriser la situation sécuritaire, l'opposition politique (...) appellera à des manifestations fortes pour exiger purement et simplement la démission du chef de l'État et de son gouvernement", a ajouté Eddie Komboïgo, président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), l'ex-parti au pouvoir, tout en réaffirmant son esprit républicain dans ses démarches et approches. (France24 avec AFP)
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