Julian Assange a comparu lundi devant une juridiction britannique pour contester la demande d’extradition formulée par la justice américaine qui souhaite le juger pour piratage informatique et espionnage.
Les Etats-Unis lui reprochent d’avoir diffusé en 2010 sur le site WikiLeaks des centaines de milliers de documents confidentiels, dont des rapports militaires sur l’Afghanistan et l’Irak ainsi que des notes diplomatiques.
Arrêté à Londres le 11 avril dernier après avoir passé sept ans à l’ambassade d’Equateur en Grande-Bretagne, Julian Assange a depuis été placé en détention dans l’attente d’une décision sur la demande d’extradition américaine.
Jennifer Robinson, son avocate, a dit lundi que son extradition aurait de lourdes conséquences pour le journalisme d’investigation et a souligné que le travail de son client avait permis de mettre en lumière les aspects les plus sombres des guerres menées par les Etats-Unis en Irak et en Afghanistan.
“Nous parlons de meurtre collatéral, de preuves de crimes de guerre”, a-t-elle déclaré. “Il s’agit de ressources remarquables pour ceux d’entre nous qui veulent que les gouvernements répondent des abus qui ont été commis.”
L’avocat représentant les intérêts des Etats-Unis a répondu que le journalisme ne devait pas servir d’excuse pour commettre des crimes ou des délits et que le comportement de Julian Assange avait mis des vies en danger.
L’audience qui s’est ouverte lundi ne servira pas à décider si Julian Assange a commis le moindre délit mais à déterminer si la demande d’extradition américaine est conforme aux dispositions d’entraide judiciaires qui lient Washington à Londres.
Le magistrat chargé d’examiner le recours de Julian Assange a décidé que la procédure serait ajournée au 18 mai, date à laquelle elle rouvrira pour une durée de trois semaines, afin de laisser le temps aux deux parties d’étoffer leur dossier. (Reuters)
Les Etats-Unis lui reprochent d’avoir diffusé en 2010 sur le site WikiLeaks des centaines de milliers de documents confidentiels, dont des rapports militaires sur l’Afghanistan et l’Irak ainsi que des notes diplomatiques.
Arrêté à Londres le 11 avril dernier après avoir passé sept ans à l’ambassade d’Equateur en Grande-Bretagne, Julian Assange a depuis été placé en détention dans l’attente d’une décision sur la demande d’extradition américaine.
Jennifer Robinson, son avocate, a dit lundi que son extradition aurait de lourdes conséquences pour le journalisme d’investigation et a souligné que le travail de son client avait permis de mettre en lumière les aspects les plus sombres des guerres menées par les Etats-Unis en Irak et en Afghanistan.
“Nous parlons de meurtre collatéral, de preuves de crimes de guerre”, a-t-elle déclaré. “Il s’agit de ressources remarquables pour ceux d’entre nous qui veulent que les gouvernements répondent des abus qui ont été commis.”
L’avocat représentant les intérêts des Etats-Unis a répondu que le journalisme ne devait pas servir d’excuse pour commettre des crimes ou des délits et que le comportement de Julian Assange avait mis des vies en danger.
L’audience qui s’est ouverte lundi ne servira pas à décider si Julian Assange a commis le moindre délit mais à déterminer si la demande d’extradition américaine est conforme aux dispositions d’entraide judiciaires qui lient Washington à Londres.
Le magistrat chargé d’examiner le recours de Julian Assange a décidé que la procédure serait ajournée au 18 mai, date à laquelle elle rouvrira pour une durée de trois semaines, afin de laisser le temps aux deux parties d’étoffer leur dossier. (Reuters)