En kidnappant Pape Alé Niang, les autorités sénégalaises viennent de porter un coup fatal à la démocratie du pays.
Le crime qui lui est fallacieusement reproché est d’avoir porté à la connaissance des Sénégalais des informations justes et vraies, notamment des détournements colossaux des deniers publics et des malversations gravissimes dans un pays où le niveau de pauvreté est parmi les plus élevés du monde. Est-ce un simple prétexte pour museler un journaliste d’investigation qui empêche un pouvoir politique de dérouler son plan d’élimination de toute forme d’opposition ?
Mais, dans un pays démocratique, qui mieux que les journalistes d’investigation pourraient figurer au panthéon des indispensables sentinelles contre les tentations et les aspirations à l’autocratie et l’abus de pouvoir des élus ?
Qui peut être plus légitime que la presse pour constituer ce premier rempart contre la tendance accaparatrice et autocritique des apprentis démocrates ?
Si ce n’est le journaliste qui ose informer, éclairer et dénoncer tous les abus, d’où qu’ils viennent et quel que soit leur niveau de confidentialité, quels qu’en soient les auteurs et les personnalités impliqués, qui s’en chargerait en démocratie ?
Dit-elle autre chose cette première phrase de l’Appel de la Colline : « La liberté de la presse n'est pas un privilège des journalistes, mais un droit des citoyens » ?
C’est pourquoi, nous demandons aux autorités politiques, judiciaires et militaires actuelles qui ont la lourde responsabilité de préserver et de gérer ces acquis démocratiques qui faisaient du Sénégal une belle vitrine dans ce domaine, la libération immédiate et sans condition du journaliste d’investigation Pape Alé Niang.
Si vous voulez dire stop à un pouvoir qui exige de ses journalistes d’être essentiellement son organe de propagande, signez cette pétitionen cliquant sur ce lien https://chng.it/Q8YWPLyXSP.
Tous ensemble, nous permettrons que Pape Alé Niang poursuive librement son métier de journaliste d’investigation et continue de nous éclairer sur les affres du pouvoir.
« Truth can never be imprisoned, even in the worst dictatorship »
Hamet Ndour (Dakar) & Pape Coly Faye (France)
Le crime qui lui est fallacieusement reproché est d’avoir porté à la connaissance des Sénégalais des informations justes et vraies, notamment des détournements colossaux des deniers publics et des malversations gravissimes dans un pays où le niveau de pauvreté est parmi les plus élevés du monde. Est-ce un simple prétexte pour museler un journaliste d’investigation qui empêche un pouvoir politique de dérouler son plan d’élimination de toute forme d’opposition ?
Mais, dans un pays démocratique, qui mieux que les journalistes d’investigation pourraient figurer au panthéon des indispensables sentinelles contre les tentations et les aspirations à l’autocratie et l’abus de pouvoir des élus ?
Qui peut être plus légitime que la presse pour constituer ce premier rempart contre la tendance accaparatrice et autocritique des apprentis démocrates ?
Si ce n’est le journaliste qui ose informer, éclairer et dénoncer tous les abus, d’où qu’ils viennent et quel que soit leur niveau de confidentialité, quels qu’en soient les auteurs et les personnalités impliqués, qui s’en chargerait en démocratie ?
Dit-elle autre chose cette première phrase de l’Appel de la Colline : « La liberté de la presse n'est pas un privilège des journalistes, mais un droit des citoyens » ?
C’est pourquoi, nous demandons aux autorités politiques, judiciaires et militaires actuelles qui ont la lourde responsabilité de préserver et de gérer ces acquis démocratiques qui faisaient du Sénégal une belle vitrine dans ce domaine, la libération immédiate et sans condition du journaliste d’investigation Pape Alé Niang.
Si vous voulez dire stop à un pouvoir qui exige de ses journalistes d’être essentiellement son organe de propagande, signez cette pétitionen cliquant sur ce lien https://chng.it/Q8YWPLyXSP.
Tous ensemble, nous permettrons que Pape Alé Niang poursuive librement son métier de journaliste d’investigation et continue de nous éclairer sur les affres du pouvoir.
« Truth can never be imprisoned, even in the worst dictatorship »
Hamet Ndour (Dakar) & Pape Coly Faye (France)