Hannibal Ndjim, militant d'opposition arrêté mercredi matin en sortant de son domicile
La Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho) et Amnesty International Sénégal exigent « l’arrêt immédiat de arrestations arbitraires » et leur « multiplication » à Dakar et dans les régions, d’activistes et des militants des partis politiques d’opposition. Dans un communiqué commun rendu public ce matin, les principales organisations de défense des droits humains au Sénégal estiment que « ces arrestations constituent de graves atteintes à la liberté d’expression et de réunion pacifique consacrées par les textes au plan international et national. » C’est pourquoi « elles doivent cesser immédiatement et les poursuites contre les personnes interpellées doivent être abandonnées. »
Cette sortie, précédée déjà par beaucoup d’autres, pourrait être liée à l’arrestation d’un activiste opposant, Hannibal Ndjim, cueilli en sortant de chez lui mercredi matin par des éléments du Commissariat central de Dakar pour un ou des motifs non élucidés. La semaine dernière, un bon nombre de militants et responsables du parti Pastef-Les patriotes de l’opposant Ousmane Sonko ont été arrêtés, en particulier à Diourbel, jugés et condamnés au sursis devant un tribunal de flagrant délit. Ils déroulaient sur le terrain une campagne visant à faire inscrire les primo-votants sur les listes électorales.
« ROMPRE AVEC LA LOGIQUE REPRESSIVE »
« Nos organisations appellent l'Etat du Sénégal à rompre avec la logique répressive, à respecter et faire respecter scrupuleusement la liberté de réunion pacifique », soulignent les trois organisations. Elles estiment qu’une manifestation non violente, même non déclarée, ne doit pas être réprimée (…) mais a juste besoin d’être encadrée par les forces de sécurité. »
Candidat déclaré à la présidentielle 2024 dont la date tarde à être publiée par le président de la République en exercice, Ousmane Sonko avait indiqué récemment avoir écrit aux organisations de défense des droits de l’Homme pour dénoncer les arrestations et la répression de l’Etat sénégalais sur les militants de Pastef-Les patriotes. Il avait annoncé à cet effet la décision de son parti de résister à ces « persécutions politiques » dans des formes et modalités à préciser. Depuis la semaine dernière, il a entamé des descentes surprise dans les communes d’arrondissement de la capitale aux mains de Pastef et de la coalition Yewwi askan wi.
Ce vendredi 10 février, 15 jeunes dont des mineurs seront jugés par devant un tribunal à Dakar. Ils sont en détention depuis le 2 février dernier après des manifestations de soutien à Ousmane Sonko à la Cité Keur Gorgui.
Amnesty Sénégal, Lsdh et Raddho exhortent « les autorités sénégalaises à instaurer un dialogue franc avec toutes les forces politiques et sociales du pays pour créer les conditions de paix et favoriser une élection présidentielle libre, démocratique et transparente en 2024.» (IMPACT.SN)
Cette sortie, précédée déjà par beaucoup d’autres, pourrait être liée à l’arrestation d’un activiste opposant, Hannibal Ndjim, cueilli en sortant de chez lui mercredi matin par des éléments du Commissariat central de Dakar pour un ou des motifs non élucidés. La semaine dernière, un bon nombre de militants et responsables du parti Pastef-Les patriotes de l’opposant Ousmane Sonko ont été arrêtés, en particulier à Diourbel, jugés et condamnés au sursis devant un tribunal de flagrant délit. Ils déroulaient sur le terrain une campagne visant à faire inscrire les primo-votants sur les listes électorales.
« ROMPRE AVEC LA LOGIQUE REPRESSIVE »
« Nos organisations appellent l'Etat du Sénégal à rompre avec la logique répressive, à respecter et faire respecter scrupuleusement la liberté de réunion pacifique », soulignent les trois organisations. Elles estiment qu’une manifestation non violente, même non déclarée, ne doit pas être réprimée (…) mais a juste besoin d’être encadrée par les forces de sécurité. »
Candidat déclaré à la présidentielle 2024 dont la date tarde à être publiée par le président de la République en exercice, Ousmane Sonko avait indiqué récemment avoir écrit aux organisations de défense des droits de l’Homme pour dénoncer les arrestations et la répression de l’Etat sénégalais sur les militants de Pastef-Les patriotes. Il avait annoncé à cet effet la décision de son parti de résister à ces « persécutions politiques » dans des formes et modalités à préciser. Depuis la semaine dernière, il a entamé des descentes surprise dans les communes d’arrondissement de la capitale aux mains de Pastef et de la coalition Yewwi askan wi.
Ce vendredi 10 février, 15 jeunes dont des mineurs seront jugés par devant un tribunal à Dakar. Ils sont en détention depuis le 2 février dernier après des manifestations de soutien à Ousmane Sonko à la Cité Keur Gorgui.
Amnesty Sénégal, Lsdh et Raddho exhortent « les autorités sénégalaises à instaurer un dialogue franc avec toutes les forces politiques et sociales du pays pour créer les conditions de paix et favoriser une élection présidentielle libre, démocratique et transparente en 2024.» (IMPACT.SN)