Nelson Mandela et Frederik De Klerk
… En février 1990, le président Frederik de Klerk, au pouvoir depuis cinq mois, stupéfie le pays en légalisant l'opposition noire. Nelson Mandela est libéré le 11 février, après vingt-sept ans de prison. Un an et demi plus tard, le 30 juin 1991, le système de ségrégation raciale est officiellement aboli. La transition démocratique est laborieuse. Parmi les freins, des réfractaires au changement au sein des services de sécurité blancs, ainsi qu'une rivalité sanglante entre des militants de l'ANC et du Parti zoulou Inkatha (IFP).
La pression vient également des extrémistes blancs (notamment le Mouvement de la résistance afrikaner, AWB) et noirs (les africanistes de l'Armée de libération du peuple azanien, APLA) qui organisent des attentats. En avril 1993, le pays manque de basculer dans la guerre civile quand un partisan de l'extrême droite blanche assassine Chris Hani, le secrétaire général du Parti communiste, allié de l'ANC. En avril 1994, l'Afrique du Sud connaît ses premières élections multiraciales, tournant la page de l'apartheid. « Libres enfin ! » s'exclame Nelson Mandela, élu président. (Le Point)
La pression vient également des extrémistes blancs (notamment le Mouvement de la résistance afrikaner, AWB) et noirs (les africanistes de l'Armée de libération du peuple azanien, APLA) qui organisent des attentats. En avril 1993, le pays manque de basculer dans la guerre civile quand un partisan de l'extrême droite blanche assassine Chris Hani, le secrétaire général du Parti communiste, allié de l'ANC. En avril 1994, l'Afrique du Sud connaît ses premières élections multiraciales, tournant la page de l'apartheid. « Libres enfin ! » s'exclame Nelson Mandela, élu président. (Le Point)