Dix-huit d’entre elles portent sur des faits de nature sexuelle, révèle BFMTV, jeudi 27 février. Parmi ces nouvelles victimes de violences entre 1970 et 1990 dans cet institut catholique des Pyrénées-Atlantiques, nombreuses sont celles qui vivent à l’étranger.
Alors qu’une rencontre a lieu, jeudi 27 février, entre le collectif de victimes de Bétharram et le procureur de la République de Pau, 40 nouvelles plaintes ont été déposées au parquet, révèle BFMTV. Parmi ces nouvelles victimes de violences entre 1970 et 1990 dans cet institut catholique des Pyrénées-Atlantiques, nombreuses sont celles qui vivent à l’étranger, en Irlande, en Australie, au Mexique ou en Suisse, par exemple.
"Un corpus de 40 nouvelles plaintes, dont 18 portent sur des faits de nature sexuelle", a ainsi été déposé, a affirmé Alain Esquerre, porte-parole du collectif de victimes. Selon BFMTV, ces plaintes visent treize prêtres mais aussi quatre laïcs, dont trois surveillants et un enseignant de sport. Les faits dénoncés concernent notamment "une rafale de baffes" sur un enfant de 13 ans, une fessée avec une règle en bois sur un enfant de 12 ans. On aurait aussi demandé à un enfant de 10 ans d’être nu pour la confession avant qu’il ne subisse des attouchements.
Des faits de nouveau prescrits
Un ancien surveillant placé en garde à vue mais relâché pour cause de prescription la semaine dernière est de nouveau cité, selon Alain Esquerre. Il était surnommé "Cheval" par les pensionnaires car il les frappait avec une chevalière. Puisqu’il a quitté Bétharram en 1990, ces faits sont donc de nouveau prescrits.
"Mais on va continuer à les marteler, peut-être que cela fera évoluer le législateur", a enfin assuré le porte-parole du collectif de victimes. [6Medias]