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La tyrannie de l’essentiel pour un décollage collectif

Mercredi 13 Décembre 2017

La chronique de BP
 
Ne faisons pas la fine bouche, le nouvel aéroport international Blaise Diagne de Diass est fierté nationale, malgré les péripéties qui ont jalonné son décennal décollage. A ce titre, celui qui a initié le projet, le Président Abdoulaye Wade et celui qui achevé le chantier, son successeur, le Chef de l’Etat Macky Sall méritent des félicitations ainsi que tous leurs collaborateurs, les contribuables sénégalais et les différents partenaires qui ont permis la mise sur orbite de cette infrastructure de classe mondiale.
 
Cette ambition de hisser le niveau d’équipements du Sénégal est sans commune mesure avec les couacs, désagréments, distances et autres difficultés inhérents à l’utilisation de ce nouvel aéroport. Des efforts d’adaptation et d’amélioration sont requis des usagers et gestionnaires de l’AIBD pour en optimiser la rentabilité économique et sociale.
 
En dernière analyse, cet aéroport international, les aéroports régionaux et la compagnie Air Sénégal international doivent viser à développer le statut de hub aérien et touristique de notre pays et améliorer le bien-être des Sénégalais et des autres résidents au pays de la Teranga.
 
C’est également l’objectif martelé tout au long de son Discours de politique générale par le Premier ministre Mahammed Boune Abdallah Dionne : « Le Sénégal de tous, le Sénégal pour tous ». Vaste, noble et exaltant chantier !
 
Une politique au service du développement économique et social
 
En vérité, la politique au sens principiel, entendue comme la gestion des affaires de la cité, n’a d’autre finalité que la quête effrénée de la satisfaction des besoins des citoyens. Étymologiquement, ministre signifie serviteur et administration veut dire service au profit de l’intérêt général.
 
Cette formule frappante et attrayante du Chef du Gouvernement, conducteur du PSE, est mise à l’épreuve des nombreuses préoccupations populaires en matière d’éducation et de santé- socle du capital humain-, d’agriculture et d’industrie-moteurs de l’économie-, de services, d’économie numérique-nouvelles frontières du développement.
 
Les citoyens davantage formés et informés sont devenus plus exigeants et conscients et évaluent plus rigoureusement les politiques publiques mises en œuvre à leur intention. Ils distribuent leurs bonnes et mauvaises notes lors des consultations électorales.
 
Mais plus fondamentalement et au-delà des élections, les gouvernants sont interpellés par les classements effectués par l’Histoire. Un quinquennat, un septennat, une décennie ou un siècle sont importants à l’échelle d’une personne mais peu significatifs à l’aune de l’Histoire et des générations.
 
Il nous faut ensemble transformer le Sénégal, pouvoirs publics comme administrés, pour en faire un havre de paix et de justice économique et sociale où il fait très bon vivre. Ce n’est point une vue de l’esprit mais une réalité accessible par un esprit de conquête et une vision partagée. L’envol politique, économique et social débute par le changement de mentalité et la foi en l’avenir.
 
Soyons prêts pour cette révolution culturelle dans laquelle triomphera la « tyrannie de l’essentiel », du juste et de l’utile au détriment du règne de l’accessoire, de l’inique et du futile. Attachons nos ceintures pour ce décollage !
 
Ballé PREIRA
souye76@gmail.com
 
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