New York (awp/afp) - L'euro s'affichait en légère hausse vendredi face au dollar, toujours soutenu par la perspective d'un réexamen en octobre de la politique monétaire de la Banque centrale européenne tandis que le dollar était fragilisé par l'accumulation de turbulences aux Etats-Unis.
Vers 21H00 GMT (23H00 HEC), la monnaie unique européenne valait 1,2030 dollar, contre 1,2022 dollar jeudi vers 21H00 GMT. Elle a atteint 1,2092 dollar à 05H35 GMT, son plus haut niveau depuis janvier 2015.
Le devise européenne reculait face à la monnaie nippone, à 129,72 yens contre 130,43 yens jeudi soir.
Le dollar baissait face à la devise japonaise, à 107,83 yens, contre 108,49 yens la veille au soir. Il a atteint vers 12H00 GMT 107,32 yens, son niveau le plus faible depuis novembre 2016.
L'euro continuait à profiter des propos de Mario Draghi, le président de la BCE, qui a annoncé jeudi que l'institution décidera à l'automne, probablement lors sa réunion d'octobre, de la nouvelle orientation de sa politique monétaire.
"L'appréciation nette de l'euro suggère que les investisseurs les plus optimistes pour son évolution n'ont pas tenu compte de la rhétorique accommodante de Draghi, la plupart se focalisant sur les fondamentaux économiques encourageants en Europe et les attentes de réduction du programme d'achats d'actifs" de la banque centrale, a indiqué Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
Sur fond d'économie en meilleure forme en zone euro, la BCE pourrait s'engager sur le chemin d'un resserrement monétaire et réduire son vaste programme d'achat d'actifs, ce qui rendrait la monnaie unique plus attractive.
L'euro cédait toutefois du terrain face aux autres principales monnaies.
"Il est impossible de ne pas avoir noté que le conseil des gouverneurs de la BCE est inquiet de la récente appréciation de l'euro", ont souligné les analystes de Rabobank. "Le président de la BCE Draghi l'a dit, alors que certains membres seulement du conseil étaient inquiets à ce sujet lors de la réunion précédente, cette fois la plupart d'entre eux étaient préoccupés", ont-ils indiqué.
La vigueur de l'euro vendredi face au dollar semblait en conséquence davantage liée à la faiblesse intrinsèque du billet vert, affaibli par une série d'indicateurs économiques sans éclat aux Etats-Unis, en particulier sur l'inflation.
"Les cambistes semblent avoir abandonné l'espoir d'un nouveau relèvement des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine (Fed) d'ici la fin de l'année", a commenté Boris Schlossberg de BK Asset Management.
"Le président de l'antenne de New York, Bill Dudley, qui il y a à peine quelques semaines semblait particulièrement optimiste, n'a fait aucune mention d'une possible remontée des taux lors d'une intervention (jeudi soir)", a-t-il souligné.
Le marché est d'autant plus prudent qu'après l'ouragan Harvey fin août, le sud des Etats-Unis s'apprête à être de nouveau frappé ce week-end, par l'ouragan Irma.
"Un tel enchaînement est du jamais vu, et la Fed risque d'attendre d'en savoir plus sur les conséquences économiques avant de prendre des décisions", a estimé Derek Halpenny, analyste chez Bank of Tokyo-Mitsubishi.
Vers 21H00 GMT, la livre britannique montait face à la monnaie unique européenne, à 91,17 pence pour un euro, tout comme face au dollar, à 1,3196 dollar pour une livre.
La devise suisse grimpait face à l'euro, à 1,1362 franc suisse pour un euro, ainsi que vis-à-vis du billet vert, à 0,9444 franc suisse pour un dollar, ayant atteint 0,9421 franc suisse, son plus fort depuis deux ans, vers 05H15 GMT.
La devise chinoise valait 6,4944 yuans pour un dollar à 15H30 GMT, ayant atteint 6,4390 yuans vers 06H10 GMT, à son plus fort depuis novembre 2015, contre 6,4870 yuans jeudi vers 15H30 GMT.
Le bitcoin reculait à 4.247,55 dollars contre 4.585,82 dollars jeudi soir.
L'once d'or s'échangeait à 1.346,25 dollars au fixing du soir contre 1.343,50 dollars au fixing de jeudi soir, après avoir atteint son plus haut depuis un an à 1.357,64 dollars vers 05H20 GMT.
Vers 21H00 GMT (23H00 HEC), la monnaie unique européenne valait 1,2030 dollar, contre 1,2022 dollar jeudi vers 21H00 GMT. Elle a atteint 1,2092 dollar à 05H35 GMT, son plus haut niveau depuis janvier 2015.
Le devise européenne reculait face à la monnaie nippone, à 129,72 yens contre 130,43 yens jeudi soir.
Le dollar baissait face à la devise japonaise, à 107,83 yens, contre 108,49 yens la veille au soir. Il a atteint vers 12H00 GMT 107,32 yens, son niveau le plus faible depuis novembre 2016.
L'euro continuait à profiter des propos de Mario Draghi, le président de la BCE, qui a annoncé jeudi que l'institution décidera à l'automne, probablement lors sa réunion d'octobre, de la nouvelle orientation de sa politique monétaire.
"L'appréciation nette de l'euro suggère que les investisseurs les plus optimistes pour son évolution n'ont pas tenu compte de la rhétorique accommodante de Draghi, la plupart se focalisant sur les fondamentaux économiques encourageants en Europe et les attentes de réduction du programme d'achats d'actifs" de la banque centrale, a indiqué Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
Sur fond d'économie en meilleure forme en zone euro, la BCE pourrait s'engager sur le chemin d'un resserrement monétaire et réduire son vaste programme d'achat d'actifs, ce qui rendrait la monnaie unique plus attractive.
L'euro cédait toutefois du terrain face aux autres principales monnaies.
"Il est impossible de ne pas avoir noté que le conseil des gouverneurs de la BCE est inquiet de la récente appréciation de l'euro", ont souligné les analystes de Rabobank. "Le président de la BCE Draghi l'a dit, alors que certains membres seulement du conseil étaient inquiets à ce sujet lors de la réunion précédente, cette fois la plupart d'entre eux étaient préoccupés", ont-ils indiqué.
La vigueur de l'euro vendredi face au dollar semblait en conséquence davantage liée à la faiblesse intrinsèque du billet vert, affaibli par une série d'indicateurs économiques sans éclat aux Etats-Unis, en particulier sur l'inflation.
"Les cambistes semblent avoir abandonné l'espoir d'un nouveau relèvement des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine (Fed) d'ici la fin de l'année", a commenté Boris Schlossberg de BK Asset Management.
"Le président de l'antenne de New York, Bill Dudley, qui il y a à peine quelques semaines semblait particulièrement optimiste, n'a fait aucune mention d'une possible remontée des taux lors d'une intervention (jeudi soir)", a-t-il souligné.
Le marché est d'autant plus prudent qu'après l'ouragan Harvey fin août, le sud des Etats-Unis s'apprête à être de nouveau frappé ce week-end, par l'ouragan Irma.
"Un tel enchaînement est du jamais vu, et la Fed risque d'attendre d'en savoir plus sur les conséquences économiques avant de prendre des décisions", a estimé Derek Halpenny, analyste chez Bank of Tokyo-Mitsubishi.
Vers 21H00 GMT, la livre britannique montait face à la monnaie unique européenne, à 91,17 pence pour un euro, tout comme face au dollar, à 1,3196 dollar pour une livre.
La devise suisse grimpait face à l'euro, à 1,1362 franc suisse pour un euro, ainsi que vis-à-vis du billet vert, à 0,9444 franc suisse pour un dollar, ayant atteint 0,9421 franc suisse, son plus fort depuis deux ans, vers 05H15 GMT.
La devise chinoise valait 6,4944 yuans pour un dollar à 15H30 GMT, ayant atteint 6,4390 yuans vers 06H10 GMT, à son plus fort depuis novembre 2015, contre 6,4870 yuans jeudi vers 15H30 GMT.
Le bitcoin reculait à 4.247,55 dollars contre 4.585,82 dollars jeudi soir.
L'once d'or s'échangeait à 1.346,25 dollars au fixing du soir contre 1.343,50 dollars au fixing de jeudi soir, après avoir atteint son plus haut depuis un an à 1.357,64 dollars vers 05H20 GMT.
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