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Israël refuse l'entrée à des élus français qui voulaIent rencontrer Barghouti

Lundi 13 Novembre 2017

Jérusalem - Les autorités israéliennes ont indiqué lundi qu'elles refuseront l'entrée sur leur territoire à des élus français qui disaient vouloir rencontrer le dirigeant palestinien emprisonné Marwan Barghouthi.

"Nous n'autoriserons pas l'accès au territoire à ceux qui appellent activement à s'en prendre à Israël, en particulier quand ils demandent à rencontrer et à conforter un fieffé meurtrier comme Barghouthi, incitant ainsi à soutenir le terrorisme", a indiqué le ministre israélien de la Sécurité publique Gilad Erdan dans un communiqué de ses services et du ministère de l'Intérieur.

Les autorités israéliennes recommandent donc par avance aux élus français "de ne pas prendre l'avion du tout"

Des élus français du Parti communiste et du parti de la gauche radicale La France Insoumise, dont quatre députés, ont indiqué dans un communiqué qu'ils comptaient se rendre en Israël et dans les Territoires palestiniens du 18 au 23 novembre pour "alerter sur la situation des près de 6.000 prisonniers politiques palestiniens".

La délégation disait vouloir rencontrer Marwan Barghouthi, haut cadre du Fatah emprisonné depuis plus de quinze ans par Israël.

Il est considéré comme un "terroriste" par l'Etat hébreu qui lui a infligé cinq peines de prison à perpétuité pour meurtres pour son rôle dans la seconde Intifada (soulèvement palestinien entre 2000-2005). Il est au contraire surnommé "le Mandela palestinien" par ses partisans.

La délégation française entendait aussi chercher aussi à voir l'avocat franco-palestinien Salah Hamouri, en détention administrative en Israël depuis le 23 août.

Salah Hamouri fait l'objet d'un ordre de détention administrative de six mois, confirmé le 22 octobre à la Cour suprême de Jérusalem.

Ce régime de détention très critiqué par les défenseurs des droits de l'Homme permet à Israël de priver de liberté des personnes pendant plusieurs mois renouvelables indéfiniment sans leur en notifier les raisons.

Le Quai d'Orsay s'est dit fin octobre "préoccupé" par sa situation en s'étonnant de ne pas avoir connaissance des charges retenues, et a "espéré" sa libération. (AFP)
 
 
 
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